Pendant le weekend

2693 Jeudi 13 Mars 2025

 

 

le matin on jouait à chat au parc

ça n’aurait aucune importance (la culture physique apporte avec elle l’asthme dont se moquait le prof d’alors – un certain Taupin je crois bien – les courses m’ont depuis quelque chose de cruel) sinon la couleur printemps (mais le fucking froid est revenu) qui vient aux arbres

j’ai passé l’âge (mais mes articulations n’en conviennent pas) – ça ne fait rien, je marche quand même (un vieillard, une casquette, un duffle-coat, une écharpe) au fond ici, en tas qu’on ne distingue guère

une bonne centaine d’aficionados d’un groupe coréen (K dans le texte – lequel est-ce : l’heure est grave , attends voir – non, pas d’infos – mais un programme jusqu’en 2027 – osefc) – rentrant j’ai écouté Juliette Gréco dans un entretien avec l’Adler Laure – une interprétation du J’arrive  de Jacques Brel (qui est une chanson d’homme) formidable – maniérée, snob, affectée : tout ce qu’on veut mais une femme formidable quand même (tenace comme le rédacteur) – puis un café

on distingue dans le creux de la cuillère la main et le nouveau nino de l’opérateur qui s’est fait avoir comme un bleu – il s’agit pourtant d’une image itérative (un jour je compte combien il s’en trouve) (ce qui n’a qu’un intérêt restreint je reconnais) promenade en ville prouvant que les coiffeurs ne sont pas les seuls à avoir de l’à-propos dans l’intitulé de leur officine

hein pas si con – l’expo de B2TS (billet à venir) dont j’apprends que la mère se prénommerait Estrella – ça me plait – ça me fait penser aux Princes (le film où exerce Romain Duris -Tony Gatlif, 1983) et aux gadje – et qui pointe donc directement vers Willy Holt dont on découvrirait une biographie dans la livraison hebdomadaire du canard de dispersion, et qu’on salue ici – ainsi que ses enfants – et dont je découvre cette image de la rue (en faux) où elle vivait

c’est un décor il n’aurait pu l’y croiser – certes – et qu’il prit pour prénom pseudo celui de mon père (ici une image d’un fac-simile de sa fausse carte d’identité)

« sauvé par le dessin » indique-t-on – signalement 1.90m/cheveux blonds/moustache : niet/nez : droit /dimension niet/visage : ovale/teint : clair – (ces caractères donnent froid aux os – pourquoi n’y pas trouver circoncis : oui/non ?) (je me souviens des carnets photographiés par Mathieu Pernod au musée de l’immigration) – plus loin sur la rue encore, vue cent fois (dont une plus bas) (le type a quelque chose avec ça)

et une preuve s’il en fallait à nouveau de l’inconstance imbécile de cette humanité

 

 

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3 Comments

    Il est pourtant rare que ces petites photos collées au mur soient dégradées (par exemple la grande série rue Bichat est indemne, seul un cœur bleu entoure l’une d’elles, des éboueurs, je crois). 🙂

  • encore tremblante de sommeil et faim et en désir d’y retourner un salut en passant à la marche (et salut au petit vieux qu’il fait chercher à voir avec l’image) un salut navré aux photos dégradés et un salut amical au nino (j’avais des formalités au programme ce matin qui peuvent : devront attendre demain – et oui fait froid)

  • Merci pour le lien vers Greco, je vais écouter (la tristesse des photos disparues((

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