2684 Mardi 4 Mars 2025

aujourd’hui sans doute peut-être si je trouve ma place quelque part tentative d’épuisement d’un carrefour parisien en hommage à G org s P r c (au Tout va mieux possiblement)

à propos du brutaliste d’hier, je lis dans le livre de Ruth Klüger (c’est l’une de ses tantes qui parlent, alors qu’elle, la petite d’une quinzaine d’années est aux US depuis à peine un mois) :

« Ce qui s’est passé en Allemagne, il faut que tu le rayes de ta mémoire et que tu prennes un nouveau départ. Il faut tout oublier de ce qui t’est arrivé en Europe. Effacer comme on efface avec une éponge la craie sur un tableau.  » Et pour que je la comprenne bien, avec mon anglais insuffisant, elle faisait en même temps le geste d’effacer. Je pensais : elle veut me prendre la seule chose que j’ai, ma vie, ce que j’ai vécu avant. On ne peut pas jeter ça par la fenêtre comme si on en avait une autre dans le placard. »
Ce serait si simple. J’en termine du livre.
J’ai par ailleurs lu cette « tribune » dans le canard qui m’a vaguement affecté

après ça est-ce que je vais m’en aller voter pour Dominique de Villepin aux prochaines présidentielles ? Je te le demande (la diatribe assez déterminée de Rony Brauman n’a pas réussi à me faire sourire).
Je vais peut-être te rapprocher pour que tu parviennes à lire ce que dit l’aréopage :

suivi de

tempête sous un crâne, moi qui ne suis juif que pour les antisémites…

dans le poste Les arnaqueurs (Stephen Frears, 1990) noir – adapté par Donald Westlake d’un roman de Jim Thompson peut-être mais miscasting de Cusak j’ai le sentiment – dans le même ordre d’idée je n’ai pas l’impression qu’Angelica Huston ait la carrure du rôle)