2652 Vendredi 31 Janvier 2025
interminable mois – on a ce sentiment avec l’année, de la même manière : le temps ne passe pas, le froid s’insinue, la maladie ronge – les bruits du monde : autant d’horreurs – ne pas vivre, tant d’inanité – marcher
médiocre officine – peu importe; les jambes pèsent – la sueur – le froid – il fallait tout de même marcher, aller au rendez-vous – un peu d’autobus où le monde très appareillé ne change guère
lorsque je me regarde officier
je m’interroge sur mes agissements lorsque le nino n’existait pas – un livre, je me souviens le journal à plier oui – mais j’avais en poche le Je suis né obligeamment prêté (merci encore) du GP et un autre, je crois bien Résister dû à une journaliste de Blast – Salomé Saqué – mais non je suis descendu – les frissons, oui, le fleuve en contrebas (c’était à l’hôtel de ville) – marcher encore probablement pour user encore un peu plus le souvenir
le bas de la rue de Turenne (ce brave B2TS en a posé décidément partout et n’importe où..)
(cinq et demi, faut passe gêner hein… mais le quartier est touristique…) je me souviens de ce bar à la même (plus ou moins ibère) enseigne qu’il y avait au coin Bac-Saint-Germain, ses croissants chauds de sept heures du matin, le dimanche avant d’aller embaucher – agir sur le souvenir et garder sa mémoire vive
Florence Weber et ses jardins ouvriers et côte-d’oriens (je l’aime beaucoup) – je me souviens de l’assistanat (Weber Métaux était une adresse incontournable) (la rue Omer Talon,en revanche : où se situe-t-elle ? je ne sais pas) (je pencherai plus vers les Simpson mais c’est une oblique générationnelle je suppose) des nouvelles de Bruxelles, un sms que je reproduis car j’en sursautai VA VOIR UN MÉDECIN pour l’amour de dieu – sieston bien mérité
j’ai fermé mon col – j’ai regardé devant moi, c’était sans fièvre, quelques douleurs (c’est l’âge, certainement), un certain nombre de pensées parfaitement morbides
il fallait rentrer, il se mit à pleuvoir
la prudence n’est pas mon fort (comment veux-tu te soigner après ça ?) – non, mais ça ira
ne pas abuser de la prudence beau principe et marcher malgré frissons j’admire mais l’abus de non prudence est à mon avis un abus blamable (de quoi je me mêle ? de ce qui a motivé ce sage, net, impératif, amical sms !)
je ne sais pourquoi j’aime tant votre dernière image (géométrie, équilibre, couleurs froides)