2618 Mercredi 25 Décembre 2024
je ne sais ce qui me possède
et me pousse à dire à voix haute
ni pour la pitié ni pour l’aide
ni comme on avouerait ses fautes
ce qui m’habite et qui m’obsède (bis)
c’est le poète qui écrit (il vivait avenue Mac Mahon, dans mon souvenir) (obsession est un peu excessif) je lisais ses Voyageurs de l’Impériale ou je ne sais plus sur la ligne qui va d’Étoile à Nation par le sud – le métro pour connaître un peu cette ville-là – probablement trop grande – les rues et les boulevards
me fait souvenir de la rue de Lille – une reproduction d’un tableau Sam Szafran – sale temps, sale période – tout est attendu, tout se tient dans la plus complète convention (non, mais tout va bien aussi) je me souviens aussi des réveillons au resto u de la rue Mabillon – ou du champagne dans les trains couchettes – valait-il mieux travailler ? une ou deux fois, je ne sais plus par ici
il y avait de la neige et une grande roue ou alors j’ai rêvé – un vent nommé ailleurs bora – ici droite cadre la Salute vue de la Giudecca – il n’y avait que peu de lumière – peut-être était-ce la même année où en étudiants de cinéma on se rencontrait dans quelque bar – quelle drôle d’idée que ce cinéma – comme s’il nous aimantait – chercher des cadeaux, l’église des frères – le tombeau de Casanova – sans la moindre religion ni le moindre argent, une année ou une autre quarante ans de ça
on part, on reviendra (SDV) (comme disait ma grand-mère)
il y avait tout ça et puis il y avait le principal votre regard, façon de le vivre et façon de le revivre
bonne journée Piero