Pendant le weekend

2615 dIMANCHE 22 dÉCEMBRE 2024

 

 

 

ce qui est compliqué avec les paranoïaques, c’est que rien n’est spontané, tout est calculé, on s’abandonne aux chiffres, aux oracles, le marc de café et les chats sous les échelles, ce genre de truc – un peu illusoire si tu veux voir – un peu vrai aussi, puisque tu y tombes : tu ne vas commencer à nier tes sentiments quand même bien réels et encore moins la réalité : les signes parlent (là c’est ce titre en majuscules : je laisse c’est sûrement quelque chose qui veut dire quelque chose d’autre) – attention clinique – hier matin dix heures et demie

lumière comme l’inventeur (ils étaient frères mais ça ne change rien) du cinéma – on sort de la salle et il ne nous reste rien (pas pour le film mais pour ce qu’on y fera dit la chanson) (ya pas de honte à ça continue-t-elle) alors donc, c’est fait la lumière recroit

ou c’est seulement nous qui y croyons plus – les fêtes un mercredi font une espèce de césure (tourne sans aucun son le That’s no way to say goddbye) – on a été en librairie laisser quelques dizaines d’euros (les libraires « je vous laisse patienter là le temps qu’elle vous fasse les paquets personne suivante merci » sourire – insupportables : une heure de l’après-midi) dégoût profond – ce n’est pas que l’écriture soit en panne (un mail de CT qui informe : « Une chose peut être: il vaudrait mieux à mon avis ne pas abuser des parenthèses. Il m’a semblé que cela freinait la lecture.« – c’est vraiment gentil, merci encore)

ce type-là

enfin ce n’est pas un type, c’est l’image d’un type probablement dans sa bibliothèque je suppose (on est bien obligé de supposer) c’est Patrick Brion (Patriiiiiiick) , le présentateur invisible du cinéma de minuit et l’émission ne s’arrête pas crois-je comprendre (des lustres que j’ai jeté la télé dans la rue, je ne sais pas mais on l’écoutait – la suite de Claude-Jean Philippe ses lunettes sur le front comme Marcel Achard ses lèvres mouillées – le cinéma à la télévision) – réponse à l’ami OH pour son Noël (la boite aux lettres du 51 rue de Lancry) mais ici le faubourg (la construction d’un immeuble dont je dois avoir quelque part une centaine de clichés) : destruction d’abord

décoration

reconstruction

continue mon ami(e) continue…

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2 Comments

    continuons ami continuons puisqu’il le faut bien, mais trouvons y ou tentons d’y prendre du plaisir quel qu’il soit (ai besoin avec un peu d’ironie pas trop surplombante)

  • @brigitte celerier :que vous souhaits soient entendus. Et exaucés. Bonnes fêtes à vous, amie.