2579 Samedi 16 Novembre 2024
il y avait cette chanson de Richard Cocciante (vaguement vulgaire, me semblait-elle) mais ce genre de truc qui tourne sans se taire dans les idées pensées âmes fantasmes images qui faisait « mais tu n’es pas là/ et si je rêve tant pis / quand tu t’en vas/ jdors plus la nuit » que je ne déteste pas – j’étais au marché sifflotant comme d’habitude – chez le légumier (betteraves cuites thym laurier carottes en botte), la personne devant disant c’est quoi ce que vous sifflez là ? c’était Missing de Everything but the girl – des histoires de ce genre, elle est partie et elle pleure, ou l’inverse ou lui – enfin le kit – on m’a alors confié c’est ma mère, elle m’a appris à siffler elle sifflait aussi tout le temps et maintenant elle ne supporte pas quand je siffle c’est vulgaire dit-elle je ne trouve pas spécialement, c’est populaire peut-être ? c’est gênant ? Elle est partie. Rentrant j’ai cherché cette autre chanson Un coup de soleil demandé-je : on me donna (par sérendipité ou chronologie de marketing je ne sais) (c’est peut-être la même chose d’ailleurs) la version d’une chanteuse, Angèle, qui l’interprète – il m’avait semblé qu’il s’agissait plus d’une chanson d’homme (le type vaguement voyeur) et non, pas tant – la chanteuse mixe avec une chanson en anglais pour masquer, en un sens, son amour lesbien probablement, (j’aurais dû mettre saphique) ou plutôt fluide
je rêve que tu frappes à la porte/le regard que tu portais à ce type/s’il était sur moi/je te jure que je ne te laisserai jamais tomber
ou pansexuelle – on en apprend tous les jours pas vrai ? ces trucs travaillent le monde
j’ai rapporté des fleurs
bah – douze e – en lettres est-ce moins onéreux ? – du poisson des citrons – lecture sans entrain, aucun travail d’écriture d’Aldo – je fatigue – je me fatigue mais il y a la musique – fin de journée
résonnant magnétiquement, des images représentant l’intérieur artificiel de la boite crânienne – prescription de précaution (IRM cause WTF AIT) – pas moins de cinq adresses à des personnes différentes – toutes assez gentilles mais ayant autre chose à faire, toujours – ambiance spéciale au deuxième sous-sol – bruits – en urgence la perte des coordonnées pour consulter les « résultats » – bientôt il fera jour – en revenant du ciné
on ne le voit pas exactement mais il y a là le Simplon express (couchette à 1 500) – aller simple – pour qui ? ces questions travaillent le monde – ici le contrechamp
au ciné – douze personnes – Une part manquante (Guillaume Senez, 2024) fin souple soyeuse et cruelle comme le film lui-même – il vaut mieux apprécier Romain Duris (d’ailleurs parfait – peut-être un peu trop maquillé en fin de parcours) : la dure vie des enfants métisses au Japon – Judith Chemla (la (ai-je cru comprendre) sœur du héros) toujours aussi palpitante d’ailleurs – beau film bien qu’on ne comprenne pas vraiment pourquoi les deux enfants de ce type qu’on n’aperçoit qu’au vidéophone (ça ne se dit pas) en arrivent , tous les deux, aux mêmes turpitudes légales et japonaises (l’image est magnifique – une femme opératrice, Elin Kirschfink) (musique réussie aussi – Olivier Marguerit, auteur aussi de celle de La nuit du 12)
Bonjour,
je ne parviens pas à deviner vos début et fin de lignes, hors cadre (de l’écran du téléphone). Est-ce une volonté délibérée ? J’espère lire bientôt en entier vos jours parisiens.
Si cela vous dit, vous pouvez envoyer une page lumineuse -et normée ironique-ici https://wp.me/pd5dZJ-Fg
Le métro « aérien » nous fera toujours rêver… 🙂
jamais capable de comprendre les résultats…
nous vieillissons, suis maladroite
mais sommes capables encore de nos intéresser
et il y a la musique et la lumière
bon samedi