2439 Jeudi 27 Juin 2024

le bourdon arrive lorsque je m’aperçois qu’ils sont déjà entrain de raccourcir – c’est fait depuis quelques jours – en plus voilà qu’Anouk Aimée a tiré sa révérence et qu’on ne lui a même pas rendu hommage photographique (voilà qui est fait, donc)

il n’y a rien à expliquer, telle est notre condition – on vient, on passe, on part – salut l’artiste (ici dans le plus beau film du monde et de l’univers de tous es temps, Huit et demi (2F, 1962) – relecture du L’affaire Moro (Leonardo Sciascia, 1978 traduit chez grasset par Jean-Noël Schifano) pour les besoins de la cause – dégoût profond pour l’époque, je me réfugie sans doute ailleurs – ce qui, en l’occurrence n’est vraiment pas mieux (on en a des relents, on n’en est plus à une abjection près de la part du locataire du faubourg saint-ho) – puisque j’ai terminé le Scènes intérieures 1 Faits (Marcel Cohen, 2013),  j’en ai pris des images que je poserai dans la maison[s]témoin taleur –

je vais partir dans la huitième propale de l’été

(lui en revanche on en a un parlé ici – il tient là le rôle de Casanova – 1976) – il vient là parce que il correspond avec l’exercice du jour – bizarrement avec 2F qui, comme chacun.e sait partage avec Aldo la même nationalité – ainsi que Francesco Rosi qui, durant les jours de l’enlèvement (mon prélèvement, dit Aldo dans ses lettres) ainsi que toute l’équipe du film Le christ s’est arrêté à Eboli (adapté du livre (magnifique) de Carlo Levi)  en suivait l’évolution (épisode raconté dans Le dossier Rosi (Michel Ciment, Ramsay poche 1987) à la radio

puis aller écouter des littérateurs rue Dénoyez probablement – failli aller au ciné (le kind of kindness durant 165 minutes au bas mot, ça m’a fait braire) – fait chaud (trop : je pense que mon thermostat est déréglé) (à moins qu’il ne soit tout simplement hors d’usage – andropause quand tu nous tiens…)