2795 Mardi 14 Mai 2024
journée passée presque exclusivement (courses ménage repas quand même) avec le Marx peut attendre de Marco Bellochio (2021) – un billet à venir sans doute – pourquoi faire ? est une question vaguement inutile (le séminaire des photos de famille offre un terrain d’enquête sans doute) – un jumeau perd le sien qui se suicide – une lettre – des regrets – du cinéma magnifique (quelque chose de tellement intestin à régler (à tenter de régler) avec ce pan du monde – art et industrie – pétition non signée – pourquoi faire ?) – mais aussi ce pirate et cette potence : venons en au fait…
Numéro soixante-huit d’une série que j’aime beaucoup – j’élucide : j’avais un oncle qui demandait en passant à des inconnu.es « s’il vous paît, sauriez-vous où se trouve la rue qui tourne ? »… euh non (les gens cherchaient – et mon oncle souriait doucement, embrayait s’en allait – ses neveux et nièces sur le siège arrière pouffaient…) : eh bien elle est bien là et en ses deux extrémités : ici coin Fleurus
là coin Assas (image 2023)
se trouvent ce genre de mobilier immobile et urbain (le sens secret des choses) – ce qui ne fut pas toujours le cas
le même croisement en 2008 (on admire la voiture fleurie) – le même à nouveau en 2012
on note la double fonction potencielle (on admire le geste auguste du passant)
j’ai longtemps fréquenté ce lieu et le mur qu’on voit là
qui a été restauré mais qui fut magnifique (les gens sont d’une bêtise…
) passons… puis en 2018 semblable
pour finir, donc, sous les yeux ironiques de l’Employée : c’est un sens interdit qu’on pendait…) (un sens secret des choses, donc) – arrivés à ce point, et au terme du revisionnage du film (docu présenté sur arte jusque vaguement pas trop longtemps d’ici – une soixantaine de plans fixes récupérés, ce qui fait beaucoup pour un billet, mais nous verrons) nous sortîmes allant vers le ciné Clichy où se donnait un premier film – non sélectionné à Cannes donc – ambiance plus ou moins garantie – et revenant du spectacle, plutôt joyeux, voilà que les ailes du moulin
ont chu. Plus haut, le « vrai » tient toujours les siennes (un peu troubles, c’est vrai, mais la lumière est chiche, vers neuf et demie…)
un peu de métro
on ne reconnait pas bien mais fond de champ : l’extension de l’hôpital, ici encore
et là enfin, la façade le long de la rue de Maubeuge (qui, elle aussi, tourne… comme quoi)
et pour sacrifier (j’agonis cependant le sacrifice, le martyre et toute cette tendance de pacotille tellement humaine pourtant – mais enfin) à l’habitude
(on note, bord cadre en bas à droite, la présence illuminée d’un trottinettiste – à quand cette discipline aux jeux olympiques ? on se le demande)
au ciné donc Un homme en fuite (Baptiste Debraux, 2024) amitié à la vie à la mort – le Bastien Bouillon tient ses promesses (de La nuit du 12 (Dominique Moll, 2022) (on a le sentiment d’une suite à ce qui se passait en Normandie dans ce court-métrage musical très réussi, Partir un jour (Amélie Bonnin, 2022) – Ardennes, île au trésor, drame social – et une Léa Drucker assez convaincante (je l’aime bien, elle)
Donc l’interdit a été levé, la potence est restée, merci pour ce complément d’information.
@L’employée aux écritures: Merci à vous Employée – et toute ma gratitude pour le lien en retour