Pendant le weekend

2634 Jeudi 14 Mars 2024

 

 

 

la menace est sourde mais s’entend – la chance aussi, la vraie, la juste, la favorite – pendant un bon moment, j’ai tenté de m’y soustraire : mais plus je lisais plus je ne parvenais à rien – impossible – je suis allé regarder le lieu – l’irruption de la jeunesse, sans doute du fantasme je ne sais pas bien mais l’affect était là, présent comme à ce moment-là, ce soir-là d’octobre soixante-douze

d’un côté il y a aujourd’hui un restaurant asiatique sans doute

de l’autre cette espèce de buvette – le monument

ce moment-là (il y avait aussi eu là la remise des cadeaux de Noël pour les enfants des salariés – un jour le monde enchanté, la bonté la gentillesse, l’égard dû aux employé.es qui vous servent et que l’entreprise, la firme subordonne – sur cette place même, lors de la foire de la saint Jean, se montait ici des stands de lutte, des fêtes foraines, des voitures-tampons des manèges avions qui volent, des stands celui de la femme à barbe, de la plus grosse du monde et d’autres – j’ai oublié, j’avais dix ou quinze ans – je vais m’en sortir…)
Il y a eu la lettre de L’aiR Nu (mention de Guy Bennett)

qui paraîtra bientôt – cette image que j’ai aimée

des inconnus qui passaient par là – je suis allé voir du côté de ce village où s’installe Fabienne Swiatly

un coin de verdure où coule une rivière sans doute – il y avait cet hôtel

désaffecté

troublé

« plus de teufs, moins de keufs » certes – parti voir la petite B. qui se tient pour marcher (bientôt elle trouvera l’équilibre et sera en joie) – lu pas mal de la bio de la France Gourdji (aka Françoise Giroud) (qui, pour peu, serait née à Istanbul mais ce fut Lausanne) – lu toutes les #8 dans cet état de presque prostration – le sadisme dont nous sommes capables – et parfois même fiers et fières aussi bien (c’est aussi pourquoi la fierté…) – écrit un peu à une amie (à quoi bon écrire si nous ne pouvons nous montrer ridicules) – cuisine courses : un caillou sur le sol a reçu un coup de pied… et puis, comme je disais, la chance

 

 

dans la boite À L’ATTAQUE (Robert Guédiguian, 2000) guilleret

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3 Comments

    ai lu toutes (sauf une vraiment trop abondante) les 8, étais moulue et en quête de douceur à la fin (sourire) du beau, du très travaillé, du rythme…

  • Des Guédiguian à voir sur Arte.fr… 🙂

  • @brigitte celerier et Dominique Hasselmann : merci à vous