2205 Dimanche 8 Janvier 2203
(c’est le genre de lapsus digital qui risque de retomber dessus quand dans les jours (probables) les mois (espérons) les années (n’y pas penser) les lustres (pas si nombreux, qui sait) qui vont venir – j’avais prévu un départ avant soixante-dix, mais j’ai vaguement le sentiment que finalement…) (il y en a certain.es qui optent pour une espèce de jouissance très relative du présent, chacun.e fait comme il l’entend – et surtout comme il ou elle peut – mais ETLC on a à tenir) vers huit heures trente
dans les arbres
le monde bouge – la journée passée pratiquement dans le cinéma,Hollywood années 60/61/62/ en compagnie de Mankiewicz, Taylor, Zanuck, Monroe – c’est Joe qui a les faveurs de l’auteur (préface de sa fille Alex aussi) pour le reste, une espèce de cynisme un peu flapi et vain – nombreuses scènes de lit, d’adultère, de jalousie limite « points de vue images du monde » ou » voicivoilàvazy » – probable réalité mais pourquoi épargnerait-elle Joe ? C’est la question qu’on se pose (un peu) – écriture & aussi texto à H. qui va bien (image des toasts de vendredi soir) – le soir les images se sont brouillées (mais ici dans les sacs oranges de l’alim-géné de la rue Louis Blanc, ce sont oignons; dans les jaunes, pommes de terre)
j’avais laissé mon nino sur le bureau c’est vrai aussi mais ça n’importe pas (ici ils sont trois à rejoindre leur voiture verte, ancienne, perdue oubliée floutée gommée – verte) (comme quoi, il n’y a pas que les robots qui floutent-encore que le nino emprunté en soit un)
au ciné Nostalgia (Mario Martone, 2022) (convenu) les rues de Naples et la Sanita (on y fut avec Olivier Hodasava, exactement le même quartier, viaduc, église etc.) et la joie de revenir « chez soi » (at home) (a la casa) Pierfancesco Favino (qui jouait Le traître (Marco Bellochio, 2019) – et aussi l’anarchiste Pinelli dans Piazza Fontana (Marco Tullio Giordana, 2012)) en fait des tonnes (bah, non, mais pour Naples, que ne ferait-on pas) (les scènes du début, avec la mama, sont parfaites et attendrissantes)
riche journée – et beaux flous
J’ai lu pourtant des critiques très élogieuses de ce film… Mais chacun ses goûts…
Le flou, c’est pour Afflelou ? -0/0-
@Dominique Hasselmann : dieu merci (comme disait ma grand-mère) il m’a gardé d’être critique -de cinéma j’entends – merci de passer
@brigitte celerier : merci !!