2180 Jeudi 15 Décembre 2022

un peu de neige, j’ai marché – vague léger à l’âme – froid aux pieds plus affirmé – je passais par Bolivar, m’informais sur la villa

il n’y en a plus (le voisin devrait faire quelques travaux, si rien n’a changé, de l’ordre de 3 ou 4 millions d’euros)

à peine si on distingue la choucroute de cette enflure de thiers (la plus belle vue de Paris, dit-on, la butte Bergeyre) – il y avait aussi celles-ci

on pouvait voir au loin (toujours pas, tant pis)

ça ne fait rien, c’est quand même joli – il y avait là cet objet-là (sans dossier)

puis j’ai croisé ceci (immédiatement – non, plus tard – diffusé)

terrain vague, vague à l’âme – apprécié cette une

un pays formidable, et une administration du continent au dessus de tout soupçon – il y avait aussi celui-ci, en plein débordements

les yeux plus gros que le ventre ? – froid de gueux, sentiment froid – lu un entrefilet sur la mise en place de l’hôtel de police spécial Estrosi maire de Nice (on sait la vraie pertinence des caméras de vidéossurveillance de cette ville, depuis le 14 juillet 2016) accoudés au bar avec le chef de cette administration, mais pas ici (on voit au fond l’industrieux commissariat rénové – ancien hôpital : c’est exactement tout le programme qui nous est servi – merci qui ?)

ceci est une librairie-bar nommées »Les Parleuses » qui a eu l’outrecuidance de rappeler au locataire de la place Beauvau ses actes quand il vivait « sa vie de jeune homme » (viol, prévarication on en passe et des peut-être pires vu qu’on ne prête qu’aux riches) par des affiches collées sur ses vitrines : la police est arrivée, et a masqué tout ça de bâches noires – je me souviens de ce film magnifique de Patrizio Guzman « Mon pays imaginaire » (formidable) et de la chanson des femmes – le violeur c’est toi – je me souviens, mais c’est la France – on a gagné (les libraires ont déposé plainte…)