Carnet de voyage(s) #124
deux jours à Lyon ne peuvent se refuser – en plus il a fait un temps splendide – un peu froid, peut-être à cause du vent de ces couloirs – deuxième ville du pays en nombre,ex-capitale des Gaules – on trouve des panneaux indiquant Genève par là pour les vélos, ou Vienne par ici – ce n’est pas l’autrichienne mais quand même – y’en a plein : le velib se nomme velov (beau comme de l’antique) – dès l’arrivée on est accueilli par (#401)
c’est un hôtel rue de Marseilles – y passe le tram 1 – y’a aussi des trams (c’est un peu comme les centre rendus piéton dans toutes les villes) – on a beaucoup marché – ce qui est joli ce sont ces deux cours d’eau qui se rejoignent – joli mais pas si original que ça, certes – la ville est grande bruyante vivante animée – on a été au musée des beaux arts (immense) (entrée 8 euros quand même : qui peut se payer ça, je te le demande) – retenu ce tableau de Venise
probablement du dix-septième siècle (pas retenu cependant ni le nom de l’auteur ni la date) mais pourtant le revoyant taleur je me suis demandé où ça pouvait se trouver – et j’ai trouvé
point de vue qui est approchant (au fond, le palazzo Balbi (aujourd’hui municipal) – derrière, la tour de l’église dei Frari – mais la deuxième tour d’église est absente, sur la droite – rapprochée
) – un tour à Venise – par curiosité – on a fait le tour, immense, d’une cour, immense elle aussi, une espèce de cloître – puis on a marché – emprunté un pont bleu
il y en aurait 29 (pas tous bleus), 13 sur la Saône et 16 sur le Rhône qui ici oblique au sud pour courir vers la mer – les rives bondées
péniches transformées en bars – milliers de convives – marcher encore et
le soir au dîner -le restaurateur en sa cuisine (adorable) – puis le lendemain matin
visite au musée des confluences (une horreur de dehors, une merveille intérieure) (ce n’est que mon opinion – il est à peu près certain que l’architecte tiendrait un discours bavard et filandreux sur sa « déconstruction ») – des expositions comme s’il en pleuvait – non mais ça m’a beaucoup plu (8 euros tout pareil – même réflexion) ceci (l’image ne rend pas)
merveille des merveilles
et plus l’artiste
et tant et tant d’œuvre du même tonneau – #402
tête coupée de la girafe… – #403
si désespérément seul – en lecture Benito Cereno (Herman Melville, imaginaire – et autres contes de la Véranda) (racisme ordinaire : l’époque – le nègre le barbare, ça ne passerait plus…) – sans image (trop floue) les sept dieux du bonheur
ça fait quand même du monde (c’est peut-être insuffisant d’ailleurs) – on est partis après une visite à la terrasse – ici le contemporain (une allégorie) (gauche cadre rouge – on le voit à peine – un container rouge qui marque ce présent)
tant de choses et de merveilles créées par cette humanité qui se déchire ailleurs – deux pôles – des mers et des océans – rive droite de la Saône
et puis on a marché – le vieux lyon était encombré on n’est pas resté, on est monté là-haut en funiculaire (pas à la cathédrale, trop encombrée aussi) – café TEC
repas à l’époque sur la place Bellecour service par la patronne apparemment (accueil sensible – fin de service : parfait) les hauts côté rive droite de la Saône (une ville où une rivière et un fleuve portent tous les deux un nom enjolivé d’un accent circonflexe ne peut être tout à fait mauvaise) –
l’avion fuit
les deux rives gauches
puis le coude de la Saône
monter vers la Croix Rousse – fatigante mais magnifique – redescendre doucement – le métro qui passe – puis s’en aller à pied – au croisement Marseilles/ cours Gambetta des échauffourées dispersées par des gaz lacrymogènes (on s’est couverts en pleurant et on est partis dans l’autre sens) vers la Part-Dieu (une horreur, travaux déplorables sncf ordinaire) – bac in Babylone vers minuit – et deux salons d’invent’hair
un signe, probablement – et pour la fin (et la ville)
Merci mille fois
si contente pour vous !
et si contente de trouver des images de cette ville que j’aime (avec la surprise vénitienne en cours de chemin)
J’ai vécu un an à la Croix Rousse (je disais souvent : « Lyon a les avantages de Paris sans en avoir les inconvénients)), j’aime cette ville et ses deux fleuves.
Et j’adore l’esthétique audacieuse du musée de Confluences : art de la « déconstruction » dans l’invention, c’est cela l’architecture créatrice. 😉
@brigitte celerier: oui,moi aussi content de voir Venise…(merci à vous)
@Dominique Hasselmann : fort belleville en effet :°)