Pendant le weekend

2140 Mardi 19 avril 2022

 

 

 

 

tandis que s’acharnent les tentatives de « convaincre les indécis » – ou les tenants d’untel ou d’autre – dans la série « le vote blanc est un vote de blanc » ce qui tient le choc du doute – argument solide – (demain soir vers huit heures on sera au cinéma – et pas celui mettant en scène, dans cette petite (et indigne) lucarne, les deux barbares incultes et hypocrites) – quelques individus bloquaient le carrefour des brands boulevards

et de la rue et du faubourg Saint-Denis au nom de la défense d’un climat supportable (les avions au ciel continuaient leurs manèges : les prévisions propagandaires auto-réalisatrices indiquent une croissance dans ce compartiment du jeu)

au sol, on avait épandu un peu de paille, des tentes, des blocs de béton (dans Paris ça fleurit, ce genre de mobilier urbain ça empêche la voiture de circuler, hypocritement) sous les  yeux d’un lion (numéro 3 de la collection – #400bis)

ambiance joyeuse – je ne sais quand on fera donner la police mais enfin passons, la période est à la défense du climat (tout à coup, l’abjecte fille du borgne et le petit jésuite hypocrite se mettent à trouver des arguments en faveur du GIEC – c’est beau; grand; généreux – j’ai ma pince à linge)

vieux motard que j’aimais ? bah… dès lundi ce sera oublié – week-end lyonnais en carnet de voyage(s) peut-être demain – le « Rome, première heure » pour Dire envoyé (le texte « Territoire mien » accepté par les villes en voix – (on remercie ici encore)

 

au cinéma A Chiara (Jonas Carpignano, 2021 – dont on avait apprécié le  A Ciambra (2017) : on en parlait un peu ici) (et aussi un peu là) à la caméra déjantée et trop proche (esthétique dardennienne rosettaienne fatigante) troisième film donc de la trilogie (héroïne œdipienne) (ou alors antigonnienne) (ça pourrait tourner tragique – et ça l’est absolument – mais ça nous est épargné – scénario en acier pur dur tranchant et brillant (pas mal de membres de la famille Rotolo au générique) (je vais me renseigner)

 

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4 Comments

    J’adore ton amalgame grossier concernant les deux candidats à l’élection présidentielle, et donc je comprendrais fort bien que tu n’ailles pas voter, logiquement, pour ce « barbare inculte et hypocrite » (les deux premiers termes doivent être réservés à la figure de proue du lepénisme proto-fasciste), même avec une pince à linge : mais fais gaffe quand même au ressort !

    Quant à la manif pour le climat, il est vrai que sous la dictature de la fille Le Pen il y a longtemps qu’elle aurait été dégagée (la barricade) avec des blindés made in Russia. 😉

  • @Dominique Hasselmann : la grossièreté se tient du côté de celui qui l’énonce

  • je me contente d’avoir peur que la dame se serve des outils que Hollande et Macron lui ont fournis avec leur loi (surtout pour mes jeunes amis) mais j’avais dit jamais le jeune prince jusqu’à ce que Médiapart m’éclaire un peu sur le programme de la dame… ne jugerai pas, me contente d’avoir peur misérablement

  • @brigitte celerier : la peur n’évite pas le danger – nous irons donc voter (merci de votre courage)