B2TS Secrétan 2

(1962 Dimanche 24 Octobre 2021)

il y avait (il y a jusqu’au 9 janvier 22) à la maison Robert Doisneau (c’est à Gentilly, dans le neuf quatre) (on voit Babylone au bout de la rue – on ne se perd pas vraiment stuveux) (à deux pas ils ont fait un « lavoir numérique », macu réservée plu moins aux cultures audiovisuelles – magnifique (programmation ces jours-ci Blow-up (Michelangelo Antonioni,1967) et Fenêtres sur cour (Sir Alfred,1958) – un de ces jours je fais un truc) – aux photographies  de la maison (4 pièces, des images au mur et voilà : une merveille aussi cette maison) (entrée libre…) il y avait les images d’un certain Igor Mukhin, je n’en ai pas pris mais j’ai quand même gardé celle-là

belle exposition sur le thème de la jeunesse russe du début du siècle – noir et blanc – revenant pour aller chercher des trucs au vrac qui va fermer (moins 30% mais y’a presque plus rien) (c’est presque vendu on ne dit rien ce n’est pas signé) j’ai vu, sur le bâtiment qui n’est plus un marché briller ces images qui avaient quelque chose du neuf – et en effet

il les a changées (il y a un service après collage – SAC)

les Champs-Elysées en short ? – il porte un sac à son épaule droite – Thibaut H. m’avait indiqué le nom du photographe il y a quelque temps – Pellerin quelque chose – merci à lui –

on a déjà croisé ce tricycle ailleurs – et cette jeune enuniformée (pourquoi tant de haine et de contraintes ?) – ainsi que ce jeune ensmokingué

ne sont-ce donc que singes de l’âge adulte ? – laisse tomber va – les sourires

l’harmonie sac chaussures écharpe chapeau de madame, le parapluie (où se trouvent la table de dissection et la machine à coudre?) qui a l’air d’un chouca – celui-ci en combinaison

cet autre qui ne l’est pas moins (coin Rambuteau Pierre-Lescot : on est renseigné)

je disais à mon amie « le monde se divise en deux catégories d’individus, celle de ceux qui portent des basketts (ça a un autre nom de nos jours imagine-toi) et celle des autres – elle m’a demandé de cesser d’élucubrer en plein métro ce genre de dichotomie absurde –

un binôme devant un magasin de quoi, au fait? Interdit au moins de 18 ans ? Le vote aux élections ?

lui aussi déjà croisé (je me disais alors coin rue d’Aubervilliers boulevard de la Villette) le sourire surtout (je ne suis pas certain d’aller chercher où il est apparu) encore un couple en couleurs, adorables

sur le mur directement perpendiculaire, une autre exposition rajeunie (mais c’est une terrasse à l’heure qu’il était) (je n’ai pas osé y aller – ce n’est qu’à la sauvette que je prends des photos – il n’y avait personne pourtant – comme sur les terrasses si tu veux de nos jours, il fait froid hein…) (vont bien te foutre du chauffage sur la rue, aller – ce gâchis…) en tout cas sur l’image une illustration de la catégorisation de tout à l’heure (ça n’en affirme pas la pertinence, c’est vrai, mais enfin…)

boite numérique : Farenheit 451 (François Truffaut, 1966) (bah… mais la musique de Bernard Hermann, cette classe…) d’après le roman de Ray Bradbury

Bon dimanche

B2TS (back to the street) une série pendant le week-end (le dimanche souvent) de photos présentant des photos elles-mêmes collées sur un mur – au début, celui-ci ceignait l’hôpital Saint-Louis, rue Bichat, puis en allant on a trouvé de nombreuses autres sources d’expositions. Ici, l’une d’entre elles (renouvelée) collée sur un des murs d’une espèce de construction en forme de marché – mais qui n’en est plus un – elle abrite des fucking commerces de luxe) (épisodes précédents de ce lieu ici pourvu d’un historique du lieu; puis là;  puis là)