1695 Mardi deux Février vingt-vingt-et-un
j’ai fini par réussir à me procurer le « C’est du propre » de Jcqs Brbt (c’est chez Nous, ça vaut 20 euros, c’est sous-titré « petit traité d’onomastique amusante« ) (on ne saurait trop le recommander) (un type croisé à l’écume des pages sur le boulevard a trouvé le sous titre « amusant », moi je n’ai pas trouvé le type amusant – il était maxé c’est vrai, lunettes plus chapeau ça commence à faire lourd pour un seul visage) (le livre est sans index, et c’est une grave erreur – mais il est très marrant, en effet) (je ne tiens pas pour suffisamment valides mes critiques ou mes louanges au sujet des livres je ne les pose pas) – j’agonis cette séquence (cette chose étrange qu’ils nomment « pandémie ») – j’ai bien essayé de projeter sur les trois individus quelque chose qui ne serait pas de leur espèce (pour la 7) mais non ça n’est pas venu – je continue mon index Rassam (page 247) c’est au si long court (je vois les deux autres qui devraient subir le même sort : mais pourquoi faire ?) une image qui me rassure
(sereine vue de son Lido) est-ce que c’est sûr qu’on y retournera ? Ici, ou là ? non, le temps s’effiloche, un vieux tissu fait de vieilles toiles – au loin au bas des collines
au sud-est d’Istanbul, un pont (Osman Gazi je crois bien) non loin – je ne sais si je préfère l’est ou le sud, Lisbonne ? Non, la mer de Marmara (ça ne m’apaise plus – j’abhorre le nationalisme et cette prétention : au loin croise un bateau de guerre)
un tour de pâté de maison avec A., un café plus un morceau de gâteau aux amandes, un appel téléphonique d’apap – toute cette angoisse de perte encore à nouveau (un type qui meurt dans l’incendie de son appartement, le manque complet de communication avec le type du service-après vente de chez wtf darty couronnes (on balance) on la savait parfaitement cette façon de recevoir les gens : immonde – la cartouche d’encre noir à 15,99 : le vol manifeste) – mais l’acte d’engagement imprimé rempli signé envoyé avec le travail qui s’éloigne encore –
surex le monument (« ne poussez pas, merde ! ») (le matin) aux colonies de cette ordure de Salazar (le pêcheur mais surtout son ombre, à peine le pont, le 25 avril) tu crois qu’on y retournera, dis-moi…? J’aurais dû poser une image de Salonique… mais d’abord celle-ci
je suis si démuni – une plage, une ombre et nager – il est un bateau dans le golfe de Salonique où on boit un verre tandis qu’il parcourt la rade – j’y ai trouvé cette beauté
et ce qu’elle regarde
et de plus haut
promenade…
et j’encombre la place juste pour dire : que dire ?
Finalement, ils nous collent des frontières, des masques, des interdits, des attestations dérogatoires (j’ai écouté hier soir Jean-Luc Nancy chez Laure Adler à France Inter, je l’ai trouvé fort aimable dans le fond, malgré le titre de son livre un peu trop à la « Libé » : « Les mascarons de Macron ») et tout ça pourquoi ?
Tant qu’il restera Google (ils te doivent une fière chandelle !), on pourra voyager librement partout, Istanbul ou Syrie – même s’il y a beaucoup de séries sur le sujet, je te recommande « Hatufim », isréalienne, sur Arte.tv – et admirer ces cieux – Allah Akbar ! – et cette lumière et cette paix paysagère… 🙂
@brigitte celerier : bah… ^^ merci de passer en tout cas (et vous n’encombrez rien)
@Dominique Hasselmann : avec tes exclamations on va me traiter et me caractériser sinon me radicaliser :°)) – fuck (je ne goûte point les séries) (mais je suis une tête de mule, comme on sait).