1665 Quatre Janvier vingt vingt-et-un
(hier on défilait dans la rue en mémoire d’un certain Cédric Chouviat assassiné par les forces de l’État de droit sur le quai Branly l’année dernière – on a aussi vu passer cette vidéo de Médiapart, enquête par image – s’il n’y a qu’un lien à ouvrir aujourd’hui ici, c’est celui-ci) (d’ailleurs il n’y en a pas d’autre) on n’oublie pas
nouvel an, nouvelle année, nouvelle météo nouveau disque dur : un nouveau dossier images cinéma (ça peut toujours servir) je mets ça là, on verra ensuite ce qu’on jugera bon d’en faire – des images qui passent on commence par une inconnue au bataillon
Amal El Atrache, chanteuse surnommée Asmahan (la sublime, en persan) qui mourut dans des circonstances obscures (à 27 ans, précipitée dans un canal et une rolls royce (zeugme – ce n’est pourtant pas drôle) – ce qui se passe réellement, c’est qu’on jette des magazines (on fait de la place avant le grand nettoyage de printemps – on aime vivre d’espoir)
la légende dit (les légendes disent toujours,comme on sait) « Bain de foule à Aïn Temouchent, lors du voyage du général (sans précision -ndc) en Algérie du 9 au 13 décembre 1960, un mois avant le référendum pour l’indépendance » (résultat : 75% de oui à l’indépendance de l’Algérie) – premier hiver en Europe pour le claviste-rédacteur – je les pose comme elles viennent, ici l’artiste
Manu Dibango et son instrument – un type formidable qu’on adore toujours –
sans lunette (il aimait à en porter, un peu les mêmes que le beauf – promis à la prison – de la suivante) JPM qui fait la gueule (pléonasme) – ici Gû (alias Lino Ventura) et son chef (Paul Meurisse, j’aime assez ces deux garçons – les mœurs (« le milieu » comme on ne dit plus) dans lesquelles ils évoluent, moins) – dans « Le deuxième souffle » (1966) du précédent
et donc la belle-sœur à nano 1 (on ne peut guère tenir rigueur aux actrices des époux de leurs sœurs, quand même, allons) : une image pieuse
et pour finir cette galerie
sa sainteté pontificale qui jamais ne sera dépassée par aucune autre incarnation (Michel Piccoli, sublimissime dans le « Habemus papam » du non moins sublime Nanni Moretti)
on a tiré les rois avec A. : personne de couronné (G. n’était pas là, les absents ont souvent tort, la fève était un petit Calimero…)
un morceau du « Au bonheur des dames » (Julien Duvivier, 1930, muet) qui a fait assez vite braire, un autre de « New-York-Miami » (Frank Capra, 1934) pour se remémorer cette comédie (Claudette Colbert si mignonne, Clark Gable alias moustache, sympathique bourru à peu près macho) (c’est à cause des poèmes express de Lulu deuch’nord)
OUI pour HABEMUS PAPAM et pour la plus grande partie du reste
une année qui commence par la mort d’une conteuse, présence tranquille dans les zooms, et le décrochage — tant pis– à ce que François Bon va réserver à certains… deviens ladre moi (le petit surplus étant préempté par jeunes amis)
Sacré Melville… Il est vrai qu’il aimait particulièrement le noir des lunettes et le blanc des écrans…
Jolie chanteuse… El Atrache, je connais le chanteur égyptien mais j’ignore si c’est la même famille ! 🙂
@Dominique Hasselmann : oui, c’est ça et un autre frère qui jouait du oud (je crois bien)
@brigitte celerier : il y en a qui vous chagrine un peu ?