1530 Lundi 17 Août
citation en contexte de la fin de l’atelier ciné :
» Et, à partir de là, tout s’était passé non pas comme dans un rêve, pas davantage comme dans un cauchemar, mais très exactement comme les choses ses passent quand on a les pieds sur terre et une tête bien faite, bien pleine de choses qu’on connaît bien, parce qu’on les a bien apprises et bien comprises »
C’est moi qui souligne – je me suis dit, arrêté en pleine page 394 : « ah bon, ça peut arriver, donc ? » (pensée positiviste, j’ai imaginé Auguste Comte et le drapeau brésilien)…
Hier il faisait un temps splendide
un peu surexposée c’est pratiquement obligatoire – on peut amoindrir
ça n’apporte pas grand chose – on s’est promené
pensé à la fausseté des chiffres et au prochain confinement – toutes ces affaires de santé sont parfois d’une indigence absolue – le pouvoir voudrait-il nous garder hagards et perdus, sans autre ressource que les siennes qu’il ne s’y prendrait pas autrement – ils ne maîtrisent rien, et le monde veut vivre – j’entends le nouveau préposé aux timbres qui adule la chasse et ses tenants (vague envie de gerber) – des cris qui viennent d’Asie, du bord de la mer Noire, des meurtres, des tortures, des humiliations : l’humanité… – la citation vient du roman « Adieu Volodia » (Simone Signoret, 1985) je me souviens du jour où le pivot la recevait entre ses apostrophes mais j’ai l’impression que le titre ne convient pas vraiment – on s’en fout, le roman est bien, on a l’impression de l’entendre) (et ici, le « à partir de là » ou le « très exactement » sont d’elle – surtout « L’Armée des Ombres » (Jean-Pierre Melville, 1969) mais la « qualité française » aussi – la nouvelle vague ? amusant…)
entendu le vague bruit de l’ex-candidate (ex-ministre es santé) à la mairie capitale qui serait envoyée dans une présidence d’un établissement (j’en ai un peu ri, pas mal jaune) (pour ce que ça me chaut)
on a croisé un type avec deux petites filles pieds nus (il portait les tongues)
puis le temps s’est un peu gâté – il est tombé de l’eau, on a repris les livres, les dvd, les rires – on a fait à manger – non, les vacances ont du bon… (mais l’internet flageole…)
J’aperçois que monsieur Lucien a posé au SILO un de ses poèmes express : un lundi ? Faut pas se gêner… (on va y aller voir, je suppose que Taxi Driver passera par là)
en dvd (donc) Hollywood ending » (WoodyAllen, 2002) (dans son propre rôle : c’est à dire le beau – dommage, l’idée de scénario (le metteur en scène devient aveugle et réalise une merde hollywoodienne adulée par la critique française) était plutôt jolie).
une idée d’idéal pour débuter (même si la petite chimie intérieure porte un risque de dérèglement un jour ou l’autre de la tête bien pleine.
Au reste nous devrions être sereins vu le nombre de plus en plus important d’êtres qui dirigent, pensent pour nous ? Il y a aussi un futur Haut Commissaire, plus les ministres, leurs conseillers, les sous ministres, leurs conseillers, les secrétaires d’état, les organismes divers… c’est bien non ?
@brigitte celerier : oui, c’est vraiment (très très) bien (on est content; maxés mais contents, en effet) (faites gaffe à vous) (et merci de passer)