1456 Jeudi 4 juin 2020
ça se termine sur l’Air Nu – ça recommence ici – l’emploi du temps n’est pas figé – l’agenda est vide (un appel téléphonique- alors que je patientais pour la lessive : ici la machine à laver le linge a succombé; là-bas, c’était à la main le mercredi – ici c’est au lavomatique ou lavomatic je ne sais pas bien (5 euros 7 kilos; 1,30 séchoir 10 minutes – 3 de suite : acquittés par carte bleue) sur les pratiques internet des publics interrogés)
on repartira en vacances : c’est suffisant, la pluie du jour, c’est une merveille – la chaleur me désespère – je tousse je n’ai pas de fièvre pensé-je – je ne cherche pas – je ne mets pas de gel en entrant dans les magasins, je ne touche à rien qu’à ce que j’achète – la vie n’avait déjà rien de drôle, ça a empiré
on a opté pour les tirets (sans vraiment le réfléchir) mais toute esthétique, toute littérature a pour but de changer et de faire changer et l’objet et l’agent
des images du foin, ça ne peut pas nuire (le foin aux USA comme celui qui vient et ceux qu’on ne connaît pas – beaucoup de choses ont changé mais comme il se doit tout est resté semblable : on ne vacillera pas)
ummagumma dans le poste; la classe du maître de Jane-Evelyn Atwood avec les questions cons consensuelles conventionnelles du producteur (pathétiques)
c’est égal, il ne fait pas beau (c’est ainsi que se termine, d’ailleurs, les chroniques de réclusion)
respirer à fond pour se sensibiliser à sa capacité respiratoire – un mail du commanditaire – noter les restaurants du livre DF – les « prises sous son aile » et autres protections (les clichés ont la vie dure : c’est sans doute ce qui annihile la littérature) – les diverses salles de cinéma (le type est cinéphile; a vu « au moins trente fois « Citizen Kane » » – ça fait beaucoup quand même) – des images des meules de foin pour égayer et de fleurs pour saluer
je me demande si le chiffre de trente n’est pas symbolique (une façon de dire cent fois comme on veut dire souvent… mais avec un petit remord et pour éviter de sembler exagérer)
@brigitte celerier : dans les émissions « à voix nue » (retranscriptions à paraître ici même dans une rubrique nouvelle) il répond à la question :
Et vous l’avez vu combien de fois Citizen Kane ?
Je ne sais pas mais je lai vu plusieurs dizaines de fois parce que ensuite je l’avais en cassette non je le connais par cœur j’étudiais chaque plan, chaque dialogue, non ça c’était vraiment extraordinaire pour moi…
mais il est à voir s’il y aurait là quelque vérité… merci de passer