1315 20 janvier 2020
on ne peut pas être partout à la fois (ce soir par exemple un séminaire littérature et numérique passera à la trappe) – les images
manquent un peu – j’ai mes propres stocks, certes – chercher du travail (à mon âge ?) : quand je vois l’état de mon « capital social » j’ai plus envie de m’effondrer en pleurant comme un enfant (vu L’effrontée (Claude Miller,1985) : pas pris une ride) (la chanson y est pour pas mal dans mon cas) (la fille à PW. Glenn (Julie je crois bien) aussi – Bernadette Lafont cette merveille et Charlotte…)
(ce sera en noir et blanc pour le moment) (on reconnaît (?) la R8 et la DS) (il me semble que c’est une image de Baisers volés (François Truffaut, 1968)) – un autre jeudi prochain, ça ne va pas être possible non plus – une nouvelle levée de bouclier contre la loi LPPR (loi de programmation pluriannuelle de la recherche) des facs et labos en grève par centaines – pour la visite des musées, dépêchez-vous on va fermer ! (ça se mobilise un peu, ça peut faire avancer le truc)
on a toujours de l’espoir – écouté la leçon inaugurale de son cours au collège de France Didier Fassin : édifiant – garder espoir et continuer la lutte – ne pas baisser les bras tandis que l’ordure se pavane (au château de Versailles ce soir : de la brioche pour les chefs d’entreprise…)
(pourtant saisir quand même, chercher quand même, courses et ménage, l’écriture (n’écris pas chantait le julien) – un peu de cinéma quand même (billet pour l’Air Nu) (je continue dans la même voie, velléitaire et entêté – à un moment, je me disais qu’il me faudrait faire de la figuration (on tourne à Paris comme jamais) mais c’est le milieu qui me blesse) (je continue pensant et honorant mes morts)
nous continuons.. tant que carcasse veut, et même si l’espoir se fait timide on est humain donc têtu et on se fabrique l’espérance
Ah oui, ces chansons italiennes, comme des rengaines ineffaçables…
Les voitures en noir et blanc, finalement c’est comme maintenant : les rouges, les bleues, les vertes, les jaunes… ont quasiment disparu de la circulation. Il est vrai qu’une auto c’est parfois un futur corbillard ! 🙂