Lundi 12 Août 1150

le matin, au jardin -devant ses grilles – passent des couples

(quakers je dirais si on me demandait)  – devant : les nouvelles mobilités

c’était la fête du mouton (elles s’y rendent sans doute dans le fond de l’image – cette recrudescence des religions : cette honte) – on parlait des élections municipales hier soir – on était attablés, l’air était un peu froid – on votera l’an prochain – mais pour la maire présente ? – sans état d’âme ? – non, nos âmes n’ont plus d’état (depuis quand déjà ? je vote depuis 1988 – tant pis) – les enfants s’en vont en vacances – bientôt le soleil – on va arrêter quelques semaines – on va finir le boulot, faire les chèques, remplir les formulaires questionnaires – on va partir – en rentrant ce restaurant dans la rue des Couronnes

ça s’appelle les Lauriers (il y a pas mal de roses dans les carreaux) – il n’y a pas de question, il FAUT continuer – on est comme déchirés, le temps s’effiloche, les mois passent, les veines se bouchent (vu le documentaire traitant de David Crosby sur arte – signalé sur fb par kms – assez objectif, sur l’amitié ça en prend un fameux coup) les artères avec des stents (il en porte huit dit-il) et comme (objectivement) il me semble que je m’en irai dece côté-là, il FAUT continuer (il est trop tard, petit pierre me dis-je fréquemment) – et puis une image

c’esten remontant la rue des Cascades ou de la Mare je ne sais plus – au 86 ça je le sais – dans un même cadre en réunissant une vingtaine, Anna Magnani qui porte une photo d’Anna Magnani

j’aime beaucoup (l’image de Marilyn Monroe sera abondée sur le site Marilyn everywhere incessamment)

et cette dernière (mais qui est-ce ? je ne sais…)