Pendant le weekend

13-14 mai 1069-70

(je la pose en noir et blanc pour ne pas effrayer)

t’en souvient-il ? Une année comme celle-ci à ce moment-là (un peu avant, pour faire du bruit, car il en faut) (dit-on) on avait glosé sur la retouche des hanches, des jambes, des seins, des lèvres ou des cheveux de Claudia Cardinal (cette merveille du Guépard et d’Il était une fois dans l’Ouest) (et de Huit et demi) – on avait sorti l’artillerie lourde aussi, une autre fois pour je ne sais plus quel avatar du mensonge photographique, car elle ment toujours, cette image-là – et c’est parce qu’elle ment qu’on en parle – mais cette année, non

on n’en dit rien – cependant, la posture de la réalisatrice a quelque chose d’indécent (mais son art arrête toute critique) et puis ces mois-ci elle est morte – alors ça rachète un peu tout – mais non

on ne dit rien – on a quand même ôté la script-girl en short parce que ça aurait alors un autre sens – c’est juste une bonne femme sur le dos d’un bonhomme – et en plus c’est la patronne, que dire ? – attends, la scripte de La pointe courte, c’est Jane Viladerbo (j’ai cherché, il y a un article des inrocks du 16 avril sur le thème, comme quoi) – voilà c’est réparé – qui pour pousser des cris de vierge effarouchée ? non, ça ne choque personne, tout est normal… – tapis rouges champagnes et fêtes sur la plage – ça recommence comme chaque année (sauf contre-ordre, guerre ou révolution) ça recommence – on se demande (??) si bobonne y sera comme lorsque Carole au bras de son Carlos d’alors pédégé de mari paradait en vert sur fond rouge – non, on ne se demande pas, on ne regarde pas la télé, on se fiche un peu de la sortie, dans le même moment croisette ou ailleurs du dernier film de zombies de Jim Jarmusch (hors compète) (il y aura Alexandro Gonzalez Inaritu à la commande – pleine parité de genre pour le jury – tu comprends – mais le président est un président quand même) (enfin, bien sous tous rapports) – vous reprendrez bien un peu de caviar ?

J’ai lu cette roborative intervention (un peu sur le même thème) de Nathalie Quintane.

au ciné Le chant de la forêt (Joao Salvazida, Renée Nader Messora, 2018) au 3 luxembourg, une salle – la 2 je crois – de travers, un peu honteux de payer dix euros pour un fauteuil noyé sous la pub (notamment un film annonce des Eternels présenté au festival de Cannes l’année dernière) et avec un public à pleurer) (à un moment, ça m’a fait penser à « Connaissances du monde » – quand ils désherbent le champ de manioc) (pfff…)

en Dvd Nostalgie de la lumière (Patrizio Gurman, 2010) formidable merveille

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2 Comments

    pour le roboratif on peut se fier à Nathalie Quintane
    l’intensité de l’intensité

  • Il serait intéressant de savoir qui a truqué la photo. Je doute qu’Agnès se soit prêtée à ce petit jeu (ce serait un peu court pour elle)… 🙂