30 avril 1056 – 1°mai 1057
L’ignoble est toujours vivace : les décorations de l’État la semaine dernière – dans les rues, le brouillard est tenace – on va sans doute s’écharper, la surdité et l’ignorance, le mépris et la honte – garder le moral et se battre
des idées de fiction, mais le travail est là même si c’est sa fête – on chômera quand même – je ne crois qu’on défile – on va partir (Anémone aka Anne Bourguignon envolée) on reviendra, on va travailler au jardin sans doute, dans le garage, ranger, nettoyer peindre – des heures entières de travail (Carlos, le Gard, back to the street, feuilleton Moro, des heures de taille, de contrastes de formatage – et tout ça pour quoi ?)
il y avait cette chanson d’Aznavour, « Lisboa je pars » – tragique (« le moment test venu de payer l’addition » dit-il) – lui s’en va d’elle, »chercher l’oubli » – on va continuer, ne t’inquiète pas – je me suis souvenu de ce film « L’aveu » (Costa-Gavras, 1970)
le monde à travers le cinéma – vu « Le livre d’image » de Jean-Luc Godard (le travail de l’image, la fiction narrative et les obsessions du suisse solitaire de Rolle ici capturé (probablement) par le robot) (j’ai bien aimé la distribution donnée par Imdb)
faut qu’on aille voir « House by the river » (Fritz Lang, 1950) (on se souvient de lui dans « Le Mépris » (JLG, 1963) (je suis allé chercher une baguette et deux fois deux brins de muguet – six euros pour le tout) (j’essaye de survivre, j’irai peut-être voir la mer
en lecture « La Grande Arche » (Laurence Cossé folio) et « Une ville de papier » (Olivier Hodasava, inculte)
Vu la mer à Varengeville puis Dieppe lundi soir.
JLG, je me demande ce qu’il a pensé du dernier film d’Agnès Varda avec JR, quand elle essaie de le rencontrer.