9-10 mars 1103-4
(il faut tenir à jour le décompte de la loi « Travaille ! » (ni loi ni travail – entendu hier matin (j’ai fermé le poste remarque) la ministre du travail (catastrophe humaine) et je me suis souvenu des ordonnances (tonton en prenait, à la première cohabitation et le jacquot en pâlissait un peu – maintenant, le malheureux ne reconnaît même plus le fils de celui qui portait un entonnoir sur la tête – par ordre d’entrée dans la parenthèse – pour les plus jeunes – Mitterrand (j’aime cette image, où sur sa chemise se lisent ses initiales, cette prétention et cette fatuité
) Chirac et Debré (Michel l’homme à l’entonnoir vissé sur le crâne – de son petit nom, l’un des rédacteurs de la constitution de la 5 -Michou la colère) mais un billet/jour est assez compliqué à tenir- OSEF on continue) même si l’ordinateur ne reconnait pas le téléphone (pas de photo dommage, il y en avait une de la poste du Louvre qui est en rénovation (Stark Perrault plus sait-on quel millionnaire plus hôtellerie de luxe plus la bourse du blé ancienne chambre de commerce transformée en musée à la gloire de Pinault qui lui a été cédée pour cinquante ans et une bouchée de pain (zeugme)), tant pis, continuons ceci qui ne nous rajeunira pas trop
la destination était Katmandou, dans le temps, ou alors Goa, et c’en était fini des pointeuses fiches de paye et autres avatars retraite/chômage/sec soc alloc familiales et le bazar tellement responsable et adulte (cette chiotte) mais enfin, passent les jours et coulent les semaines, ici cette image due à Willy Ronis, cette femme (on en connaît le nom, je cherche – Rose Zehner déléguée syndicale pendant une grève chez Citron en 38 pardon – usine du quai de Javel ) qui harangue ses collègues afin de se mettre en grève
que des filles (on discerne quelques regards caméra qui en disent long), le Ronis en question presque sorti manu militari parce que les photos, surtout, c’est quelque chose qui appartient aux patrons, ou aux renseignements – surtout – et puis cette image pour se souvenir
plaque à la mémoire des quatre personnes assassinés par cette saloperie de Pide – police internationale et de défense de l’État : censure tortures meurtres assassinats des opposants à l’ordure Salazar – le 25 avril 1974 (plaque apposée – avec tant de difficultés – sur l’immeuble de la honte et de la torture (transformé en résidence de luxe, qu’on ne s’inquiète pas trop non plus quand même) – le sang de ces hommes, et l’oubli pour ceux qui les tuèrent – ni condamnés, ni identifiés – le livre de Lidia Jorge, Les Mémorables – celui de Raquel Varela, Un peu peuple en révolution, en lecture – pour ne pas oublier – celui d’Antonio Lobo Antunes, le Cul de Judas tout autant – et tenter de travailler quand même…
Comme vient le printemps, quelques roses de TNPPI
en dvd : Burn after reading (Joel et Ethan Coen)
au ciné Sibel (Çağla Zencirci et Guillaume Giovanetti, 2018) (caméra fatigante et débridée – s’il y a 2000 plans, 1800 sont gros – mais scénario d’airain) (on pense à Mustang (Deniz Gamze Ergüven, 2015) extra quand même, à retenir
le mlini-bus VW, Very Well, toujours rêvé d’en avoir un mais une Coccinelle l’a remplacé (elle m’a emmené jusqu’en Grèce)…
Cette photo de Willy Ronis est bien connue. Pas besoin de gilets jaunes à l’époque (et en noir et blanc, c’était mieux)… 🙂
oh non ! la poste de la rue du Louvre ? que deviennent les retardataires voulant poster à des heures insensées..
j’ai retrouvé la photo de Rose Zehner (j’adore son courage, son énergie et cette rondeur joliette de femme sage) cette nuit en feuilletant et commençant à lire le dernier livre de Didi-Huberman