9 novembre 985
(décision unilatérale de ne plus boire de vin) passage dans le métro – en réalité, il arrive très fréquemment que j’opte pour ce transport pour six à huit trajets par jour – je change, je vais ici, là, je reviens repars, avance lis la bio d’Ingmar Bergman, je travaille sans badge, j’ai des envies de meurtres, parfois ils ou elles me font rire ou leur pathétisme m’émeut, je les suis, les précède, dans les couloirs les bruits de nos pas, les odeurs nauséabondes, les cris les voix de ceux (ou celles) qui s’invectivent au portable et la plupart qui regarde un film ou quelque chose sur leur petit robot – ce monde débile où on court après quelque chose sans vraiment savoir quoi, c’est le monde du travail – ici un touriste au chapeau jaune
il lui manque le point, déjeuner pizza 4 saisons (encore merci) et deux projets (la ville blanche, le peintre muraliste) on va voir, on lit on passe, on traverse le pont de Clichy (c’est tout de suite l’aventure disait le poète)
il ne faisait pas vilain ni froid, Bergman vivait à Paris dans un hôtel de la rue Sainte-Anne dans les années cinquante, travailler, encore un peu, et envoyer paître la pile, des courses puis le cinéma – en revenant monsieur le Chat qui permet une pensée pour Christian Bouche-Villeneuve
alias (entre autres) Chris Marker
au cinéma « En liberté ! » (Pierre Salvadori (il a tapé 54 balais hier : bon anniversaire – comme dirait facebook) , 2018) comédie drôle en enjouée (et nettement plus réussie que le « Dans la cour » d’il y a quelques années – 2014) on applaudit et on rit (ce qui n’est pas si fréquent…)
Cette liberté-là m’a laissée de marbre mais je salue le grand soin apporté à la réalisation du film, à son écriture et son interprétation (je n’avais jamais vu de films de Salvadori et ce n’est pas mon cinéma)
Salvador rit, évidemment… 🙂
n’allant pas ou rarement au cinéma j’en reste au début, au métro que j’ai beaucoup fréquenté (presque un outil de travail pour mes visites d’immeubles)