25 juin 847
l’alternateur a (wtf!!) lâchement lâché – la caisse à nouveau au bout du monde (foutre !) – on (le garagiste, extra) m’en a prêté une pour rentrer tu vois le topo ? – deux cent cinquante et un mille huit cent quatre au compteur – hum 23 piges ça commence à faire – quatre mille deux à mister Myrtille qui s’en allait rejoindre son île – on continue quand même, t’inquiète on a du coeur, on a de l’espoir et on a de la chance – enfin si on veut – temps magnifique, joli petit figuier qui croît
le projet d’acheter « Souvenirs de la maison des morts » (Fiodor Dostoïevski, 1862) augmenté de celui de s’offrir « Les mémorables » (Lidia Jorge, commandé Métailié, 2015) (il est à la librairie, faut y aller, mais le lundi c’est comme les bouchers, les libraires, ils ferment – pfff…), et continuer les travaux en cours (centrales, atelier 13, carnet de voyage(s), et autres aspects difficiles de la vie d’observateur de (moi-même à travers) mes contemporains – pour le travail, on repassera; pour les finances, on n’en parle même pas; mais pour le reste tout va bien – ce doit être la phase maniaque qui recommence, j’imagine – d’autant que les jours comme des abrutis recommencent eux à diminuer – cette terre est d’un prévisible pathétique…)
cette idée de poser un petit lampadaire au coin du cadre est un peu con, je reconnais, mais elle donne aussi l’échelle de l’affaire
même pas, peut-être – enfin c’est trop tard, c’est fait
zéro ciné (fuck off : mardi Sofia (Meryem Benm’Barek 2018) quand même) (après on verra)
en dvd : « Trois mille nuits » (Mai Masri, 2015)
celle de ma mère, chauve sous son bonnet, allongée sur ce drap jaune, pipettes tubes cathéters ses jolies mains croisées sur son ventre, Hôtel-Dieu un joli nom pour un état déplorable, et elle un sourire, elle cligne de l’oeil « ils me font ch… » je m’approche elle baise ma joue, le scanner, les radios, les prises de sang, elle dort
oui le monde est d’un prévisible pathétique et le soleil revient sur la cour au moment où il est trop chaud et commence peu à peu à me quitter
oui il y a des cieux somptueux
et oui la faiblesse humaine peut-être merveilleusement habitée par des âmes indomptables
Vous souhaite bonne journée (et le libraire sera ouvert demain 🙂
On ne verra rien de Chypre ? 🙂