22 mars 752
on a de la peine pour les enfants de nano 1 (un père pareil, quelle tristesse…) (je me souviens de la photo de « l’aigle de Meaux » dans la piscine de Ziad, cette fabuleuse plongée dans le monde réel) (actualités : on ira faire un tour quelque part tout à l’heure – je ne te cache pas que l’état de santé ne permet pas tellement de marcher dans les lacrymos, ça ne change pas du point de vue pneumo mais t’inquiète) Une capture du lieu de travail
maux de crâne et de dos, j’assume les bientôt treize lustres, je passe (perdu mes clés de voiture et de boxe c’est la chiotte intégrale, chercher un serrurier : à Paris ça va aller chercher les deux cents boulettes j’imagine – et moi qui n’ai pas la queue d’un euro…) Ceci en passant par le métro (et merci à la municipalité pour : ses vélos magnifiques de location, ses voitures géniales de location, ses panneaux d’affichage en LED géniaux tout autant qui déploient une publicité elle aussi tellement géniale, ses appels à des sociétés honorables et dignes pour le relevé des voitures garées dans ses rues, j’en passe, des meilleures et des pires – c’est dommage, mais c’est comme le précédent locataire du palais de la rue du faubourg Saint-Honoré, on ressent un sentiment de trahison profond et cruel – jte parle même pas de celui qui, avec ses deux poules et sa bobonne, hante les lieux à présent)
une merveille au cinéma « Lady Bird » (Greta Gerwig, 2017) (on l’a vue – et appréciée – dans « Frances A. » il y a quelque temps, réalisé par Noah Baumbach, son mari à la ville – elle en avait co-écrit le scénario) relation mère-fille formidable, père-fille extra, jeunesse-adolescence-âge adulte sensible et si joli : absolument (adorable : l’envolée de Sacramento, avant l’épilogue, de la jeune fille devenue jeune femme, sans un mot : travelling envolée lyrisme – une merveille)
S’il n’y avait les nécessités obligées de la vie normale de tous les jours, celle qui nous impose de faire ce qu’il faut qu’on fasse parce qu’on s’y est engagé (depuis quand ? des lustres ? un conseil de classe, un concert, un dîner, un rendez-vous téléphonique et tant d’autres choses du quotidien normal et voulu et thérapeutique et réalisant, concrétisant, constituant aussi des remparts contre la folie, le suicide, la haine, les atteintes), s’il n’y avait, donc, ces « choses » à faire, je vous aurais bien accompagné tous les deux…
Ce n’est pas une question de désir mais plus d’acte, d’oeuvre, de réalisation-production de la réalité. Bonne soirée, bon courage cependant (il y a aussi le plan taxi…)
temps là de partir essayer de marcher, un peu avec, un peu à côté, sans fumée bleue autant que possible, juste pour les accompagner (plus beaucoup ici, quoique de toutes façons ce sont presque les derniers qui ont du travail, essaie de persuader jambes et pieds et de croire à l’utilité (déjà une se tenir chaud moralement)
Super film « Lady Bird » je suis bien de votre avis ! J’aime beaucoup Greta Gerwig aussi comme actrice.
Pour le reste « un sentiment de trahison profond et cruel » c’est exactement comme vous dites.
« Lady Bird », je me souviens effectivement de sa participation à « Frances A. », encore un film à voir comme, je crois, « Call me by your name »… 🙂