677 – 4 janvier
zéro lumière, zéro photo (c’est faux mais quand je suis dans le bunker je ne vois pas la pluie qui tombe non plus que briller le soleil) (des milliers de personnes et des sourires à revendre) (hier, à 17 occasions, avant-hier à 22, les voeux « et surtout la santé », « et un peu d’argent quand même », les uns les autres) quand je pense à TNPPI et à ses fauteuils
qui apparaissent (il faudra que je le lise) au codicille, une nausée s’empare de moi, tous les objets que ma mère gardait, meubles images souvenirs, je rêvais cette nuit des alliances, repensant à cette famille et à ce désastre – les autres ne valent guère mieux, quelle poisse – malgré tout, il faut travailler, avancer et continuer – souvent m’arrive cette pensée d’une brusque embolie, cette armoire qui choit sur le torse dit-on, l’avécé qui surprend et , en un instant, l’anévrisme qui, telle la durite, le câble ou le plomb, tout à coup pète, croit-on en quelque signe avant-coureur, prémonitoire comme ce sifflement aigu qui s’insinue dans l’un des tympans ? un frisson, une pensée obscure ? j’ai peur que non, voilà qui arrive et puis pour le reste, plus rien ( « ne soyons pas trop sérieux, disait Alphonse Allais, nous finirons tous de la même manière ») (ou à peu près)
(je me souviens de Maubert, en passant, la fleuriste qui vient me trouver alors que j’attends le bus) (demain nous irons voir « l’usine de rien » pour nous remémorer les agissements d’enflures – du même ordre que les quelques milliards soustraits par les gafa – demain il n’y aura plus de nuit, ni de tempête, demain, tu verras, l’avenir sera doux et radieux)
demain
(et surtout surtout la santé) en attendant demain !
Rentré ce matin avec un jour de retard, dû à la… tempête près de Belfort, et panne de courant électrique.
Bonne année 2018 et sans cauchemars d’AVC (Madame Buzyn veille au grain) ! 🙂