Vingt quatre dix – 605
pont canal – je me souviens du même qui passait sur le canal de l’Ourcq – ici le canal Saint-Denis
quand j’allais à la bibliothèque de l’Idhec travailler quelque exposé ou texte ce devait être soixante dix huit ou neuf – je ne sais plus exactement – en tout cas de ce côté-ci du canal, un préfabriqué établi à la place du poney-club ou du cabaret sauvage à présent
des images à retardement – ces recherches aussi à Versailles dans une bibliothèque où étaient entreposées des bandes dessinées des années 50, de vraies merveilles, travail pour Francis Lacassin, je me souviens –
probablement déjà posées ici il y a des années – saison froide, aujourd’hui a débuté l’automne –
nuit et jour (travailler : le type – peut-être chauve lunettes veste de cuir accompagné d’une femme qui tire un visage terriblement affecté – qui me répond « quelle est votre échelle de notation ? » à la question de savoir ce qu’il a pensé de tel ou tel dispositif, c’est juste impossible; et puis les sourires, les rires aussi bien, les cris les photos les attitudes comme celui-ci qui s’arrête en plein milieu du hall et qui consulte un document sans bouger pendant deux ou trois minutes – c’est long quand le monde passe)
une vue du robot (de nos jours peut-être), puis une autre (avril 2008)
il pleut sur la ville, je ne dors pas.
Pour finir, deux images d’acteurs – cinq du Cercle rouge (JP Melville, 1970)
une de Casque d’Or (l’Armée des ombres, le même, 1969) qui tient ici le rôle de Mathilde
plus une enfin une du lac Daumesnil (due – mais retravaillée – à Danièle Momont – alias « bibi » – , si je ne m’abuse)
Le vrai « dépaysement » : faire de la barque sur le lac Daumesnil (quand j’habitais dans le douzième)… On n’y croit pas !
moi juste m’arrêter sur un peu d’herbe au bord du bassin de l’Arsenal (plus proche de ce qui n’est plus chez moi) et me choisir un bateau parmi ceux qui me font face