Treize dix cinq cent et quelques
dans le 27 (je venais de boire un café avec l’Employée – merci hein…! – au bar on avait croisé Antoine de B. et madame Catherine Martin-Zay en grande discussion avec un certain Jean-Christophe) (je me suis retenu d’aller l’embrasser) (CMZ pas Jean-Christophe, entendons-nous bien) descendant le boulevard j’aperçois cette échoppe
(ce cliché est au zoom) je ne m’en fais pas trop, je me souviens simplement que du temps où je vivais au 13 de la rue qui perpendicularise (pratiquement) ce boulevard, je regardais assez souvent les stylos de marque Lamy il me semble me souvenir (tout cela a disparu dans la nuit du 30 au 31) et le bus descend encore quelques mètres, stoppe à son arrêt, descends-je ? ne descends-je point ? les idées de la disparition de ce type de devantures surtout dans ce quartier m’assaillent (depuis 1924 est-il écrit quand même…)
(celui-ci est seulement recadré) pfff me dis-je quelle importance ?
(je colle ici une ou deux images du robot histoire de dire)
(on notera, comme ailleurs, la présence de ces cabines téléphoniques d’un autre siècle/âge/monde) et voilà que le bus redémarre, puis stoppe à nouveau…
(un autre moment, puis un autre encore
) je descends et m’empare du cliché, puis je marche… Mes pas me mènent au fleuve (je ne rentre pas dans cette librairie que j’aime pourtant, non, je ne rentre pas), et après le premier pont
(comme on voit le populaire n’est guère ennuyé par la prise d’une photographie) et ici le bar où, en vases communicants d’alors – je ne sais plus, ne me demande pas, je ne sais plus – je crois que c’était avec pourtant Maryse Hache et j’aime y penser – j’avais écrit une petite histoire où mon oncle L. me donnait là rendez-vous
on parlait (il y a là peut-être bien un regard caméra du personnage en mauve), je me souviens aussi que dans un film on voyait cette devanture (je ne retrouve plus ce cliché : était-ce le cercle rouge ? à bout de souffle plutôt…), toujours est-il que je pris le métro et croisait le #308 (il arrive que ces spécimens soient assez moches, mais qu’y puis-je ?)
en reflet, puis trouvé dans la boite aux lettres ce deux clichés qui rassurent un peu (à peine) sur l’état de l’océan
haut puis bas
on ne devrait pas se souvenir, tu sais bien, on ne devrait pas (sur la platine tourne le Metamorphosis de Glass, et ça n’aide pas non plus à recouvrer le moral) (je n’écris ni ne lis)
Ces zombies robotisés… je préfère tes photos !
@Dominique Hasselmann : l’espèce de flou que le robot impose est en effet très désagréable. Merci du passage.