Vingt deux neuf cinq cent soixante deux (Oublier Paris #72)
hier j’ai marché en ville, commencé par aller voir A. puis cette mosaïque sur la rue qui me fait souvenir de L.
un faiseur qui n’exerce plus, puis passant sur la place, cette rareté
il suffit de passer au bon moment, plus loin ils avaient l’habitude (L. et J.) d’aller boire un verre ici, après le travail
il y a fort longtemps qu’ils s’en sont allés, mais parfois ils hantent un peu la promenade (hier, il faisait beau et la ville avait un air de Charles Trenet) (je ne l’apprécie guère sauf « Ménilmontant« ), (et »Vous oubliez votre cheval » aussi), l’avenue qui suit la rue de la Paix (où j’ai posé, un jour, une station de métro afin que ma grand-mère puisse y aller tranquillement, en hiver – atelier d’été 17/personnages 1 il me semble)
il n’y a pas de station de métro « Rue de la Paix », c’est ainsi, on marche avenue de l’Opéra puis on double Saint-Lazare, par Rome on avance vers Europe on prend Saint-Petersbourg, on avance sur la place de Clichy, et on prend son avenue (une quinzaine de greko-turk dont celui-ci indifférent aux autres
à la Fourche, prendre à gauche , suivre l’avenue, Brochant où nous allions prendre un café avec V. autrefois, continuer, une des verrues contemporaines (mais de plutôt bon aloi, esthétiquement)
et cet attrait de la municipalité pour la protection envers sa banlieue
car le périphérique ne suffit pas, il faut aussi poser d’énormes tas de ciment pour défendre la situation des invasions, prendre le métro à la porte, croiser la Seine
pour inviter D&H à déjeuner (on parle de Venise, du prochain voyage, des amis des proches, on s’en va), revenir d’un même élan, changer à la place, pour capturer cette scène de rue
où il ne se passe rien de particulier, les gens la vie, changer à Belleville, retrouver au Sarah Bernhardt M. et son nouveau bracelet
en cherchant j’en trouverais un autre
le voilà, capté au 104 il y a quelques années, parler encore de ces gens qui passent, quelle ronde, quelle tristesse souvent, mais rire quand même, toute ma sympathie vraiment (je sais qu’elle ne passe pas ici, mais tout de même), repartir, ranger la voiture en prévision des jours qui viennent, en revenant trouver ces deux animaux immobiles à la nuit
coin Saint-Maur/Fontaine au roi, s’en approcher au zoom
au nouveau café coin Saint-Maur/Deguerry (ils l’ont intitulé « Le Gourou » afin d’y attirer une clientèle du deuxième degré…) croiser A. et ses amis, rire, s’en aller en portant le chapeau de carton de Chine (avant il était de paille et d’Italie, comme les choses changent…) et marcher encore sur la rue, revenir encore, revenir, puis s’en aller…
Pour finir, ces couleurs impressions métro filant (je ne dispose plus de fleurs)
des images du temps qui passe
A la semaine prochaine.
et je pose un merci