Trente et un 395
(on est sur son trente et un aujourd’hui) (ça arrive assez fréquemment malgré tout) je me suis promené hier allant au séminaire revenant du travail
(en même temps, j’allais en salle Walter Benjamin, tu comprends) mais au travail je suis tombé sur ça
(enfin, tomber n’est pas le mot – il s’est trouvé une discussion et j’ai regardé ce « blow up » d’arte qui fait dans son titre un « Marcello Mastrioni, qu’est-ce que c’est ? » il y en a toute une floppée de ce type de « qu’est-ce que c’est » assez indélicat, enfin n’importe) ici c’est Marcello (on le reconnait mal mais c’est lui) justement dans « Les nuits blanches » (« Notti bianchi » de Luchino Visconti, 1957, d’après lointainement une nouvelle de Fédor Dostoïevski) son premier premier rôle – Livourne reconstituée dans le faux brouillard) et puis je me suis rendu compte que j’avais oublié cette scène magnifique, à la fin de « La dolce vita » titre qu’on a traduit par un « La douceur de vivre » assez tiédasse (Frederico Fellini, 1960) (on vit pour le cinéma ou le cinéma est là pour nous aider à vivre ? on se perd en conjectures…)
J’asq 21. le président du jury du festival de Cannes 1960 était Georges Simenon (verra-t-on ces années-ci un littérateur président du jury ? ), il y avait aussi Simone Renant (tu te souviens d’elle dans « Quai des orfèvres », j’espère… (Henri-Georges Clouzot, 1947)) et qu’ils ont donné la palme d’or à cette douceur de vivre si généreuse et cruelle (musique Nino Rota, cette merveille dans la merveille…) (la chantilly qui monte avec l’affiche du festival cette année, Claudia Cardinale vingt piges – mais Sophia Loren dans « Une journée particulière » (Ettore Scola, 1977) alors là oui, quelle actrice magnifique…)
je ne me souvenais pas qu’on avait eu l’idée idiote de traduire