Trente-et-un Cent quatre-vingt-cinq

(nouvelles des merveilles -en attendant le rendez-vous prochain avec la « chargée de clientèle » et le « directeur de l’agence régionale » : « je tenais à vous informer que les travaux sont en cours dans votre appartement » appel téléphonique jeudi dernier 24 à 13h59 : hier, de passage dans les lieux : rien n’a bougé, les pigeons ont élu domicile, et le chaos règne…) (c’est beau, c’est grand, c’est généreux de m’appeler et de tenir à m’informer)

deux types, au cafés qui parlaient (enregistrement inaudible) de leurs façons de travailler et d’envisager l’avenir de leur boite (à vomir mais chemises blanches et chaussures pointues barbes de quelques jours et idées qui puent le contemporain) c’était hier, en passant, dans la ville, même chose ici, où je cherchais un appareil pour remplacer le rouge qui s’est mis en rideau, une jeune fille au sourire charmant

puis cette autre personne, sur le passage des autos dans le garage (ici, mademoiselle Jeanne Moreau)

(le trouble vient du zoom) et cherchant cet appareil donc, j’entends derrière moi qu’on m’appelle et je tombe sur mon amie MJT, j’achète pour elle quelques heures plus tard une dizaine de de k7 audio (un vieux truc qu’on ne trouve plus guère – ce sont des 90 minutes jte ferai dire), j’entends dans le poste que l’ordure « a claqué la porte » de ce truc fantoche mené (soi-disant) par nano 2 sur les ordres de son nono de président à scooter, ce n’est même pas drôle, pathétique tout au plus, le numéro huit de l’atelier est sorti sur le dialogue ( l’image immédiate de ma mère, dans son lit de la clinique), ajouter à ça les deux portes jumelles de ce numéro qui pourrait se trouver un peu n’importe où

mais qui ne sont qu’à Paris 19 (je crois ?), tout en additionnant ce spécimen qu’on entend tous les jours que Dieu fait sauter à la corde des heures durant

le type s’entraîne qui pour lui en tenir rigueur ? (ça dure depuis six ou sept jours, il se fatiguera avant moi, c’est certain) pas moi, non, j’attends que les choses se fassent, je pense à l’aiR Nu (réunion aujourd’hui à n’en pas douter), je pense à cette affaire des 44 citations, et à cette autre affaire des hôtels de Patrick Modiano, je mets ma veste, et vous envoie quelques roses de Normandie

(plus particulièrement dédiées à notre amie d’Avignon) (ainsi qu’à l’amie R. propriétaire de ce jardin magnifique)