Onze douze sept seize/centre trente deux
Rubrique(s) : Carnets de Pierre Cohen-Hadria / L'Employé aux écritures / Rétro Alphaville
12 juillet, 2016 3
(pain sur la planche : AO/urssaf tva fdp/valise/vêtements/lettre lfdemerde/terrain/saisie/et tout le reste) (autre sur la planche : colloque/Ulule/trouver et encore et encore) mais un nouveau truc rigolo (y’a pas de raison pour que l’alphabet d’été de Dreamlands reste solitaire -du moins ces jours-ci – donc)(coin Shangani street et Kenyatta road) le rétro-alphabet de pendant le week-end, ici : Zanzibar
au fond le port si on voit) (j’en mets qu’une, je trouve pas d’intérieur, mais j’ai bon espoir – demain Yurimagas, Pérou si j’y parviens, sur les bords du rio Hualaga, affluent l’une des branches mères de l’Amazone – quand même- dit wiki) à Babylone, ils ont trouvé qu’une seule grande roue dans le jardin des Tuileries ne le défigurait pas suffisamment, ils t’en ont flanqué une autre tiens
et donc c’est la fête à neuneu, bah je marche, il y a du vent, la poussière vole, le type (il a des airs de Tom Waits non ?) loue ses bateaux (comme au lux) (regard caméra, un sourire, je passe, derrière lui au fond on distingue un autochtone)
(ou alors est-ce un indigène ? qui peut savoir ?
en tout cas il lit) (fait gris sur Paris putain) je passe, je vais voir TNPPI quelques roses pour elle
(la jeune fleuriste a mis au monde une fille prénomée Lilou) (je balance un peu quand même) l’autobus n’arrivait que dans vingt sept minutes – sans rire – parfois ici, entre la municipalité et la régie, on a bien envie de vomir) mais ça ne fait rien, on passe, la foire, les barbes à papa, les mômes, les voitures, elle me sourit, je l’embrasse je lui prends la main, « tu as vu comme les couleurs sont différentes ? » je lui dis, elle me regarde, me sourit, » tu es gentil » fait-elle, je prends une photo
« j’ai pris une photo » lui dis-je, je l’embrasse, l’odeur de l’eau de Cologne, le regard de mon amie, cinq heures du soir à Paris
Hier en fin de matinée, je suis passé avec mon quatre-roues sur la place de la Concorde et j’ai revu l’hideuse « Roue de Paris » (bonjour la dénomination trouvée pour ce truc du Marcel Campion) et qui se dresse juste derrière la tribune présidentielle, déjà installée pour le 14 juillet !
Réflexion « in petto », ce jour-là, de FH : « La roue tourne ! »
Mais bon dieu, que fait Hidalgo pour faire respecter un tant soit peu l’architecture parisienne (avec la Samaritaine à côté dans ses langes de futur bâtiment « moderniste ») ?
avons sa petite soeur pas loin de moi, mais quand l’été est là et bien là elle reste désertée (trop chaud autour)
@Dominique Hasselmann : la maire ne fait que son travail.
@brigetoun : on attend un peu de chaleur ici…
aux deux : merci du passage…