Vingt huit douze quinze
plus grand chose à espérer de cette année -horreur, hécatombe, incendie, la vie ? – j’ai du mal à combattre, mais je continue (je fais mes photos maison(s)témoin, je repense à la résidence, du mal à rester efficace, j’attends la fin de la trêve, qu’on me reloge) (je me dis je ne veux pas faire de vieux os) (demain expert à l’appart, revoir cette dévastation, chercher un peu encore le chéquier, et partir travailler) (ne pas tomber dans l’alcool surtout) (bientôt le nouvel an, et après tu sais quoi ? rien)
(dans le temps, il y avait des titres à mettre aux billets – cette discipline tenue quelques années, en changer, répertorier tout cet album aussi, il faudrait, se souvenir des temps passés, il faudrait aussi, et écrire sur ceux qui s’en sont allés, il faudrait aussi, respirer tranquillement sans asthme ce serait bien, il faudrait) (on aurait appelé ça « il faudrait » peut-être, ou nuit noire)
Le rien porte toujours en lui quelque chose…