Vingt sept dix quinze
Rubrique(s) : Carnets de Pierre Cohen-Hadria / journal quotidien / Ville (ma) vue du sol
27 octobre, 2015 2
Il est sur les murs de cette institution (obligation est faite aux urbains d’en emprunter les réseaux, sinon caisse : impossible; vélo de location à 25 kilos et (wtf) JCD envie de vomir; ou voiture de location au (FO) patron de chaine payante, plus rien à gerber) une campagne (comme on dit) plus avilissante encore que d’autres (si, c’est possible) où on intime le pékin passant à « peloter les stars », « hurler de plaisir » ou encore » se mettre à genoux » (c’est pour les filles ça, tu comprends) ou « se battre pour toi » (c’est pour les hommes plus, ça) : on ne sait pas dans quels égouts les décideurs (j’aime ce mot) vont chercher leurs agences de publicité mais ça me fait souvenir d’il y a 35 ans (ah quand même oui) où un même type de consultant avait proposé (et la radio l’avait accepté) (la radio n’a malheureusement pas survécu à ce lancement : on peut souhaiter le même sort à l’annonceur de ces jours-ci) des dessins d’un type pissant, d’une femme aux seins oblongs et pointus, les deux déclarant « moi, ma longueur c’est 109,2 » (je ne garantis pas la longueur d’onde – c’était le temps où les fréquences modulées s’attribuaient…). Les choses ne changent guère : dégrader les sentiments les plus doux, les plus beaux, les plus tendres c’est le credo de ces officines (à l’image nature morte au robinet, station Châtelet)
(il semble que des associations se soient émues de ces affiches abjectes, mais elles étaient toujours sur les murs ce matin, 27 octobre 15, t’as qu’à voir la réactivité de ladite régie/syndicat/insititution)
c’est moderne coco
@brigetoun : oui, certes… tssss…