Pendant le weekend

2676 Lundi 24

 

 

 

 

laissé

le jardin sous le gris – route ensoleillée – campagne rase

rasée

abîmée

produire pour l’export

soleil noir

ce monde est d’une tristesse – on va travailler à la peur mais pour la démolir – on avait l’idée d’aller au ciné voir la resucée du nobel litté-2016 : on y partit gaiement croisant au loin la choucroute de la pourriture de thiers (sans majuscule) (fucking vœu national…)

ça c’est paris (parait que l’édile veut rendre le quartier Montmartre plus piéton qu’il n’est)

la séance étant ers 35 et puisqu’il était moins le quart, on marcherait – après La Chapelle l’ambiance commençait à devenir mâle

vaguement envie de tout foutre en l’air (que choisir entre la peste et le choléra ?) : un peu de douceur (mais pas une femme…)

on parvint au cinéma vers trente où l’une des caissières (jl’aime bien) a changé de lunettes (et de coiffure il me semble) – ce qui ne l’empêcha pas de laisser tomber un « complet » à la demande de billet – wtf ? dans la 3 : 80 places à tout casser évidemment – l’attachement dans la 2, brutaliste en 1 – FO – on repartit en métro en tirant le portrait du collector

(vont bien réussir à pondre un palace à mille e la nuit ici où s’encanaillera le (et la) touriste) – heureusement sur le quai du métro

d’un peu de dos puis de profil (une de mes égéries)

à tout prendre je la préfère à l’autre timothée (trente piges) qui me fait penser à ce justin beever – je cite au jugé (bieber) – dont on n’entend plus guère parler, (osef, certes) malheureux garçon qui a dû, sans doute aucun, vieillir – 31 au compteur le 4 mars dit-on

 

 

dans la boite Mjòlk (la guerre du lait) (Grimur Hakonarson, 2019) (qui avait déjà fait la promotion de l’Islande avec son Béliers (2016)) honnêteté et confiance – l’héroïne (Arndís Hrönn Egilsdóttir) tient bon, gagne peut-être symboliquement mais abandonne pour partir vers le sud

 

 

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1 Comment

    oui l’est belle la dame de profil
    pour les photos de l’arbre dans le vide mais pas que oui « ce monde est d’une tristesse  »
    quant à la peur voudrais auparavant écrire enfin quelque chose pour le #14 de l’autre atelier – en attendant émergeant du double cadeau qu’est son dernier livre je retourne à Christine Jeanney en relisant le Yoko Ono (mais suis si maladroite en tout que me faut du temps)

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