Pendant le weekend

2630 Lundi 6 Janvier 2025

 

 

sale temps (déprime assurée : ça ne fait rien, je dors – je le perds quand il est sale) au marché vers une heure (lever à 11) : l’émeute – plus de poulet – plus de rien sinon des files d’attente interminables : j’ai zappé – sale temps – toujours sans nouvelle : tu n’as qu’à en prendre : mais non ; pourquoi non ? parce que (chacun sa croix) (politesse ou orgueil ?) (les gens absents tout leur est égal dit la chanson) – changer son menu d’épaule : opter pour un curry d’agneau – l’erreur : aller chez le bio de la rue (sale officine, on ne te sert pas tu comprends bien, ces produits sont des bijoux) : un bout de salade (belle mais) amère au poids (17 e le kilo, j’ai cru rêver mais non, cauchemarder alors ? mais non)

je me suis dit tant pis – deux cent grammes dont 35 de trognon : 3 e bienvenue chez les voleurs – tant pis (même pas bonne – mixée avec de la laitue passe encore) (la dernière fois chez le vraqueux, de la moutarde dite alsacienne (savora en moins pire) (assez écœurante) – j’en ai pris cent cinquante grammes que vais-je en faire? poubelle ?) sale temps jte dis – il restait du bar, j’ai fait une mayonnaise, assez bizarre, sans vraiment de goût : quelques heures plus tard, elle tournait – sale temps – trouvé sur un post-it rose une liste de course : qu’est-ce que la littérature ? à table avec Crossing Istanbul j’ai ressenti la présence de la communication : regardant à nouveau la bande-annonce, je n’ai pas vu trop de différence avec le billet (sale temps – tant pis) – on a été marcher longuement après l’annonce de la fatigue de B « et puis c’est la rentrée tu sais » oui je sais – oui – marche découverte d’une officine encore, mais vendant des livres de voitures, et celui-ci qui m’a tenté

c’est une façon de parler : le truc vaut cent euros (macache bonno) (d’autant que depuis un certain jour de fin août 99 crois-je me souvenir (non, 97) la corporation à laquelle le livre fait référence (son auteur en est) m’est devenue insupportable (et pourtant j’en suis parfois : sans pour autant traquer qui que ce soit) – je n’avais pas l’information sur l’auteur (osef c’est vrai, mais sale boulot) – enfin ça va mal, tout va mal, mais ça ira mieux demain (on croyait défaire l’étreinte d’un coup sec/ et puis finalement on se réveille avec) – retrouvé ça qui me fait chaud au cœur

il est bon d’avoir des ami.es

 

en face Chambre avec vue (James Ivory, 1986) (ce n’est pas qu’on s’ennuie, hein – non mais osef assez pas mal) le film finit par commencer – 2DL méconnaissable mais parfait (affaire hédoniste : autant chez les réalisatrices homo les scènes de miction féminine sont fréquentes, autant chez les réalisateurs de même obédience les nus masculins sont à l’honneur – on n’en déduit rien, on remarque et on note – jugement inutile : confondre l’auteur et son œuvre, oui, et confronter)

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2 Comments

    sale temps oui… avec des ressemblances et des différences mais sale oui

  • @brigitte celerier : on ne va pas se laisser abattre. Merci (en tout cas) à vous, Brigitte

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