Pendant le weekend

2612 Oublier Paris #111

 

 

 

 

les gens il conviendrait de ne les connaître que disponibles à certaines heures pâles de la nuit disait (plus qu’il ne chantait) Léo

il y avait réunion ensuite – un bar dans la rue de l’Odéon

le tenancier était une horreur – fatuité et prétention abjectes comme le quartier (souvenir d’il y a cinquante ans où on allait interroger le public sortant du cinéma, la brasserie jouxtait cette sortie et était déjà des éditeurs

mieux vaut oublier) – j’oublie

sans le point Danton – je me souviens – il y avait eu dans l’après-midi une espèce de raout parfait et sympathique – comme si tout le monde avait été là – de la joie et du champagne (et du prosecco – tapenade houmos émulsion chèvre/betteraves – guacamole – buffet tartes et quiches gâteaux et choux – compliments et félicitations – unanimité et la voilà docteure) on en était revenus émus

la gare était en travaux

un quartier entier – Paris qui se construit, encore et encore – l’emprise de voies de chemin de fer –

s’en aller – les ans pèsent, on se rend compte que les sentiments s’affolent, la jeunesse s’enfuit, et nous n’en sommes plus
encore bravo rigueur, compréhension, pédagogie : la recherche, donc et cependant, pas morte… Une bonne nouvelle et une bien belle après-midi.

 

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2 Comments

    ne sais quelle est la brasserie en cause, la seule dans laquelle suis entrée pendant mes années de bureau d’architecte niché dans la fac de médecine est un souvenir neutre.. mais quartier que je considère avec beaucoup de prétention comme mien
    bonne journée à vous (fatigue et programme pour moi, pas si mal)

  • @brigitte celerier : le quartier a beaucoup changé (la brasserie se nomme « Les éditeurs » pour faire un appel du pied à la corporation, en toute humilité – le bar en question plus haut dans la rue est une officine minuscule – sauf en ce qui concerne les prix pratiqués…). Bon courage à vous

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