Pendant le weekend

Carnet de voyage(s) #146

 

 

on peut bien compter adopter cette attitude pour faire impression comme dirait Gutenberg avec ses caractères mobiles – on peut jouer avec les mots comme avec les images – ici une tripotée qui finissent par faire un compte rendu – pourquoi là ? pas d’idée – pas ailleurs en tout cas : la rive droite de la Loire, embouchure marais salants falaises d’or – quelques jours ailleurs

habitudes ou plis – débuts nantais (après une sortie de babylone que j’abhorre – j’aime encore assez sud (pour Orly  – mais l’avion, c’est fini)) et nord (par une certaine habitude), est (pour sa grande courbe en montée – et puis j’y ai passé le permis, ça crée des liens) aussi ça peut passer mais les autres : une horreur) c’est oublié – quelques salons, puis ce fut Saint-Nazaire

ici bucolique, mais en vrai industrielle et immense – on voit les chantiers de loin et on s’éloigne – il s’y trouve sans doute une certaine poésie classique (le prolétariat : je crois que Nicolas Renahy a travaillé sur Sochaux, ici aussi serait à enquêter) – mais foin du travail

on court on s’en va – la Baule catastrophique vite oubliée aussi, sans image – on arrive immédiatement au musée (Batz-sur-mer)

des marais

 

 

salants – trois salles, fort bien –

on pense aux autres de ce type (ceux de l’amie loupienne)

 

repérage (on en comptera une dizaine en fin de voyage)

(numéro trois depuis des lustres) et puis des images comme aux séances diapos de jeunesse

l’horizon

l’anse (sûrement nommée, mais comment ?) (je cherche)

la plage Valentin – image d’été ?

bah – il faisait doux – on marchait – puis le soleil s’en alla

on aperçoit à peine la centrale

il y a là quatre-vingts éoliennes

ce n’est que ça enlaidisse ou améliore le paysage –

ça brise simplement le regard – l’idiot regarde le doigt, l’autre imagine l’atome, l’autre encore s’ingénie à produire encore et encore : 500 mégawatts, il semble qu’il s’en trouve trois sur les mers dans ce pays – une autre à Fécamp qu’on ne distingue pas (semble-t-il) du bord de mer –

on apprend vaguement des trucs

la pointe – l’astre (ce jour-là – 1)

derrière des nuages il disparaît – on se promène, on oublie – ici le Croisic

on n’est pas quelqu’un d’autre

on aime l’immensité

on les aperçoit à peine – nous sommes capables de nous aveugler – passe le temps, le jour, la chance du ciel dégagé

on peint, on respire, on donne aux enfants la joie de vivre probablement- c’est le soir

nous étions là, face au rayon vert (cet autre jour – 2)

qu’on ne capture pas – le froid descend, on se couvre, une galette une bolée de cidre – départ vers le nord au matin du troisième jour : la Turballe (quel joli nom: bled tout en travaux, on s’est perdu on est parti), Mesquer donc, puis Pénestin et ses falaises d’or

grises cependant

s’approcher

oui, sûrement – de l’or
Et puis soleil et retour au figuier

 

 

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1 Comment

    Beau musée avec ses marais salants. On se demande si un jour cela ne va pas manquer de sel.

    Photos piquantes de beauté. 🙂

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