2583 Mercredi 20 Novembre 2024

en repartant de l’exercice assez inoffensif de l’IRM convoqué pour établir la portée (d’ailleurs nulle) de l’AIT (diagnostiqué par ma généraliste) j’ai perdu les codes d’accès aux résultats – ce qui a provoqué presque immédiatement des maux de crâne sans importance (il s’agissait de marquer le fait de la crainte d’une suite oncologique – la peur n’évite pas le danger, disait le patient du docteur Proust (pas l’asthmatique du boulevard Haussmann) tandis que celui-ci provoque celle-là) (je crains de m’étourdir avec de fausses idées sur les analyses médicales et notamment leurs imageries)  – j’y suis donc retourné, le numéro D601 m’a été attribué, lequel a été appelé dix à quinze minutes plus tard, la jeune femme portait un masque, des lunettes de vue, elle stabilobossa le numéro de code ma date de naissance et autres – me tendit le papier, me gratifiant de mots phatiques et polis : je suis reparti – il ne se passe rien – zéro soulagement –  revenant détour par le marché (crevettes blettes il y avait bruxelles au repas de midi (tout à fait charmant) – ici ces jolies couleurs

inscription au raout de présentation du livre de Fariba – terminé, écouté l’émission, perçu les nuances importantes qui sont évacuées par la propagande dont on nous abreuve de ce côté-ci du mur – mais les guerres continuent (il commence à se propager dans la doxa (laquelle est tenue, comme on sait, par des milliardaires abrutis de pouvoir) cette idée d’une invasion de l’Europe par le tsarulet) – en lecture Courts-circuits (Alain Fleischer, le cherche midi 2010) pavé semble-t-il inutile (d’autant plus que j’entendais dire que l’auteur dans toute sa splendeur dictait ses élucubrations à sa femme) – nous verrons

pour se souvenir de Maryse, en maison[s]témoin

le soir ciné séance spéciale (salle presque pleine, la 1 trois cents places)

en présence du réalisateur

(qui a pratiquement tout fait de son film (scénario, tournage, image, montage, production) ainsi que la plupart des documentaristes – documentaire donc : on sait mon peu d’appétence pour ce genre, cependant hein) Voyage à Gaza (Piero Usberti, 2018-2024) : que pensent les gens de son âge (25 ans) qui vivent dans l’enclave ? tourné et achevé avant le 7 octobre 2023, le film a valeur d’archives (après les entretiens sont ce qu’ils sont) et montre l’extrême beauté de la lumière (et l’extrême horreur vécue par les habitants)