2574 Lundi onze Novembre 2024

vous je ne sais pas (trop) mais moi je me trouve toujours en proie au(x) doute(s) – on le lit souvent aussi, ou on l’entend – par exemple les images (une pluie d’images de famille), floues j’adore

mais peut-être n’est-ce qu’une pliure, ou une obligation technique – peut-être qu’avec un »vrai »appareil photo plutôt qu’un nino on s’y verrait mieux

une esthétique particulière – pour l’écriture même punition, j’essaye de me tenir à quelque chose de simple – au plus simple me dis-je et puis je m’y mets (et ça s’emballe) et puis je relis, j’ajoute, je reprends – je m’égare

puis je vois une image « au point »

ou presque je me dis c’est réussi (aussi) (mais j’en doute) (enfin, ça ne va pas très bien)

en lecture Ovni 78 (Wu Ming, 2024) (c’est un collectif bolognais) je vais voir (le 78 réfère à l’année du siècle dernier) (indiqué par la block-noteuse CJ : merci encore…) (je continue t’inquiète)
chez Florence Trocmé et sa revue Poezibao III entre beaucoup d’autres un texte du notulographe sur ses pratiques de deuxième division

au ciné  L’affaire Nevenka (Icíar Bollaín, 2024) salutaire et éprouvant (mais édifiant dans la mise en scène) (plus une seule place dans la salle – la 2, certes mais quand même, du cinéma des cinéastes) : une histoire (vraie) de harcèlement sexuel d’un maire (en 2000) sur une de ses adjointes (le type a 50 piges, la fille 25) – elle gagnera son procès mais ne retrouvera plus de travail en Espagne (l’action se déroule en Espagne (assez) profonde) forcée donc à l’exil tandis que l’autre édile abject (reconnu coupable condamné à six mille euros plus douze mille de dommages et intérêts je crois bien) perdra sa place de maire, mais retrouvera une place de conseiller dans cette même ville cinq ou six ans plus tard…