2527 Mardi 24 Septembre 2024

sans trop travailler je reconnais – l’age ne rend pas seulement sage, il fatigue aussi (et parfois rend bête mais c’est une disposition acquise précédemment, le plus souvent) – les lettres d’Aldo sont en bonne voie de résolution (sur une bonne centaine, il n’y en eut que la moitié de portées aux destinataires – quelle loyauté peut-on attendre de la part d’humains en guerre ?  zéro – rien – que dalle – bernique) – la glycine a été taillée (profusion de dingue : elle tentait de rentrer dans la maison par toit et velux interposés) : de l’ordre de l’ordre de l’ordre comme  dit le nouvel et tout autant abject que le précédent le nouvel ectoplasme – les mures cueillies aux ronces ont réalisé trois pots de confiote – l’imbécillité des villageois n’est pas qu’une légende

(coup au cœur) bizarrement on opta ici à plus de cinquante pour cent pour l’ordure lors du dernier scrutin – un millier d’âmes, et plus de pain : je me souviens de Fernand Raynaud – pour autre part de mœurs rurales (mais les urbaines ne valent pas mieux, je reconnais aussi), j’avais planté une espèce de poteau pour indiquer aux faucheurs (assermentés) de talus la présence d’un chêne auquel je tiens et qui, par le passé a été violenté blessé estropié, eh bien un de ces administrés a jugé bon de déficher ce signal et de le jeter dans le champ – reposé, certes

ceci a valeur de preuve pour la suite (chiffons dans les bleus) (on distingue, droite cadre, un des jeunes érables plantés par nos soins) (vais-je me fendre d’une missive à l’édile ? qui peut savoir ?) (jurisprudence) (dans le champ, par inadvertance, le locataire a coupé un de mes deux bouleaux (vais-je porter plainte ?) (la plainte est l’une de détestations de la noblesse du cœur – le type va le remplacer, dit-il) – mais les ciels

le soir ou le matin

les images

joies émotions mouvements

travail accompli (la pièce à vivre se termine, merci bien…)

on cesse on rentre – près d’une heure de périphérique hier soir – maison douce maison – non mais malgré les tristesses et les deuils, les insomnies et les craintes, les pluies et les feuilles mortes, malgré tout