2512 Lundi 9 Septembre 2024

la pluie – marché taboulé lectures – travail à la table Aldo qui n’avance pas – sans non plus reculer (mais ce serait difficile quand même) (quelque chose de l’inutile, l’abscons, l’idiot une espèce d’ornière ridicule et toujours empruntée : ça ressemble au traumatisme) – la pluie à nouveau – les pensées ne servent à rien – avancées – continuer et de côté les laisser

bande son : salut à toi

au ciné Tatami (Zar Amir Ebrahimi et Guy Nattiv, 2023) l’histoire d’une judoka iranienne (Arienne Mandi, déterminée) qui convoite une médaille d’or au championnat du monde (qui se déroulent à Tbilissi) (c’est en Géorgie et c’est convoité par le wtf tsar, lequel est allié du guide suprême comme tu sais) , entravée par le pouvoir du guide suprême lequel (par méchant.es interposé.es) lui ordonne de déclarer forfait (ainsi qu’il le fit, quelques années auparavant avec son coach – interprété ici par Zar Amir Ebrahini – mais avec plus de succès) (elle refuse) (on ne va pas parler de propagande mais tout cela se déroule de ce côté-ci du mur comme si (un exemple au hasard) la France était un espace de liberté pour les réfugié.es (d’où qu’ils et elles viennent) : euh comment te dire ? en vrai et en fait : non) (on salue cependant l’œcuménisme de la réalisation, Zar Amir iranienne réfugiée (probablement, je ne sais pas) associée à Guy Nattiv (réalisateur israléo-étazunien – il semble d’ailleurs que cette topique scénaristique l’inspire, au vu de sa filmographie qui compte un court-métrage puis un long sur un thème assez proche – le sport (là le football, ici le judo) comme toile de fond d’une géopolitique coercitive…) (le noir et blanc de l’image fait furieusement penser à la guerre froide, c’est pour ça – une réalisation et une image nerveuses)