Pendant le weekend

2477 Dimanche 4 Août 2024

 

 

en travaux

il y a un an en août ce jour disparaissait mon meilleur ami – il se tournait vers le mur quand on voulait lui parler ne disait plus un mot – il en avait eu marre en juin s’était laissé glisser –  sur le bureau quelques mois est resté un document non terminé où je lui écrivais (posthumément) la détresse dans laquelle il laissait notre amitié – il l’abandonnait – je crois que ses cendres reposent quelque part dans les Bouches-du-Rhône ou j’en sais rien – sa fille venait de mettre au monde un petit L.S – et puis changent les temps et courent les nuages –

la flotte toute la journée ou presque hier – l’internet en berne mais c’est sans importance le temps s’enfuit les vacances les lectures les projets les appels téléphoniques

l’atelier qui se termine et un bon élan pour Aldo  – ce qu’il en sera on verra bien (vu dans le canard que madame Aubenas était restée à Paris pour y sentir (et rendre compte de) l’ambiance capitalo-patriotico-nationalo-cosmopolite (la trêve décrétée par l’abruti du faubourg (ou du fort) alliée aux torpeurs aoûtiennes aura-t-elle raison de notre désespérance ? je le crains – dans le canard d’ici (qui tire à cinq cents mille exemplaires quand même) est annoncée la putative option de location du 57 rue de Varenne à ch’gros (alias XB) : ça a quelque chose, en effet, de grotesque) – ce matin il faisait ici six au thermomètre –  non mais ça va aller

le désespoir n’a jamais était porteur de joie (ni conseiller pertinent) – dans l’ensemble, après avoir sombré au plus bas, il ne reste plus qu’à remonter

 

au ciné L’enfant qui mesurait le monde (Takis Candilis, 2024) lourdingue (bonnes intentions sans doute mais mise en scène en images en intrigues et direction d’acteur.es calamiteuses)

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3 Comments

    […] d’Arangon Louis) je relis ce que je lui écrivais alors mais tout ça ne sert à rien – obituaire sans doute (les gens tombent comme des mouches : mais je n’ai jamais vu de mouche […]

  • tristesse qui perdure
    et pour Aldo (même si là l’ai abandonné en route en même temps que tout sauf mon essentiel égoïsme) J’ESPÈRE

  • @brigitte celerier : merci à vous d’être là… (Aldo est de (très) longue haleine hein…). Merci encore Brigitte