2809 Mardi 28 Mai 2024

(au fond, les cours – l’école, surtout, les petites classes, primaires – commencent souvent par une date (ici elle est automatique mais tout de même : la régression est en marche)  pourtant j’en suis ici pratiquement au trois millième billet (j’aime beaucoup ce »pratiquement » (j’aime aussi « disposition ») qui me fait souvenir d’un des épisodes du magnifique Nocturne indien
(j’en profite pour citer)

Nocturne Indien d'Antonio Tabucchi,
(Sellerio éditore 1984, traduction Lise Chapus chez Christian
Bourgois en 1987 - ici en collection 10/18 achevé d'imprimer en
avril 1990, page 43 à 48) qui débute par ces mots du monsieur :
"Qu’est-ce que nous faisons dans ces corps" 

où le narrateur attend son train une nuit durant – s’entretient avec un indien qui s’en va finir sa vie à Bénarès – et lui indique que « le mot « pratiquement »ne veut pratiquement rien dire » – je n’anniversairerai pas, les chiffres me sont des leurres – quand même la satanée loi travail (ni loi, ni travail) aurait été votée par une assemblée dite nationale et représentative (de rien sinon du pouvoir de l’argent) depuis deux mille huit cent neuf jours aujourd’hui – tout ça ne veut  « pratiquement » rien dire (je me souviens du calendrier de « Nuit Debout ») – pourtant, donc et tout de même, je suis allé chercher en Roumanie – après la visite exhaustive (pratiquement) en huit époques de l’exposition Brancusi par l’ami Métronomiques – la réalité de cette espèce de statue d’un peu moins de trente mètres de haut

on l’y trouve

au centre d’une pelouse – intitulée colonne de l’infini (sans fin) (dans le sens de « but » j’imagine) dans une localité nommée Târgu Jiu sise sur les bords du Jiu – devant laquelle on se photographie (probablement pour en donner l’échelle)

Avec mes compliments.

en face Free Zone (Amos Gitaï, 2005) trois femmes, un taxi – après la rupture – un peu glissant dans l’image – en tout cas œcuménique (et Hiam Abbass dans le rôle de Leila, malicieuse)