Pendant le weekend

bon plaisir

 

 

(MK est de 38 – c’est l’une des plus grandes fortunes de ce pays) (des affaires de famille) (sa compagne, ex-épouse de Robert Hossein (qu’elle épousait à quinze ans…) est la fille de l’autrice du livre adapté – je n’irai certes pas jusqu’à acheter le livre quand même) (mais cependant la biographie d’icelle par l’Adler Laure oui) or donc épluchant (plus ou moins pour le projet Aldo) les pages actuelles du canard, je me fais l’effet (toute comparaison (sinon l’âge du protagoniste) mise à part) du personnage interprété par Michel Auclair (dans le genre, je préférais Maurice Ronet – mais pourtant, c’est un tort, il me semble bien que le second avait tout du facho – c’est à cause de ces Rendez-vous de Juillet (Jacques Becker, 1949) (enfin tous ces hommes bruns…)) en tout cas ce film mis en scène ou en images par Francis Girod m’a marqué (rien de marquant sinon qu’il fait semblant de ne pas savoir ce qu’il raconte – la preuve (?) c’est que tonton a laissé le film se faire – comme preuve ça se pose un peu là, pas vrai ?) – une certaine attirance pour ce cinéaste pourtant (comme pour Jacques Rouffio) (traitent de sujets contemporains peut-être – sans se complaire dans la romance) (pas vu La Banquière cependant non plus que Le Sucre) – qui me fait me souvenir de cet été quatre-vingt-un où j’enquêtais un train Nantes-Paris (il me semble bien) un corail comme on disait – huit heures du matin, en tout cas c’est certain – où un vieillard avait l’air de fomenter quelque chose avec son accompagnateur (j’aurais dit un oncle et son neveu) (ils se taisent tout à coup lorsque j’entre dans le compartiment de première classe – puis reprennent à ma sortie – le vieux disait « ça fera tomber ce gouvernement ! » avec une voix qui ressemblait à celle de Dullin dans Volpone (Maurice Tourneur, 1941) (l’ordure, l’usure, ces choses-là riment) – je reviens sur mes pas – ils se taisent à nouveau – de l’ordre du complot – je continue cependant, carnet ou pas

(ici l’image du 11 juin 1963 un bonze s’immole par le feu (l’histoire a retenu son nom, Thích Quảng Đức) – « free Palestine » criait un autre type (Aaron Bushnell) mais un militaire, cette fois, devant l’ambassade d’Israël à Washington – j’avais juste dix ans j’en ai soixante de plus) – je continue tu sais le monde regarde le carnage, il bouge encore – on prépare le ramadan (les boutiques s’achalandent à Belleville) – on tua Diem début novembre, le 4 je crois, cette année-là, comme on tua Kennedy le 11 – et donc

d’autres encore – je regarde Norma dans le dossier « textes autres » – la pluie tombe encore – l’un des deux a rejoint l’autre (les frères Taviani)

salut l’artiste – une vie est-elle de l’ordre du siècle ou l’interrompt-on à notre gré, comme on change de chemise ou d’idée ? Je regarde je pense je classe (demain, je recommence, en souvenir de P r c G org s) ( ça n’empêche pas, ça n’empêche rien (encore, pour le moment)) (Brigitte & Jacques)

je glane – j’illustre – je me rends compte – « et on se dit qu’il est bien tard » chantait Léo, mais oui, quand même, ça va – j’aime ce courage

ils ne gagneront pas – une jeune femme sans voile sur le boulevard Kesharava à Téhéran le 27 décembre 2022  dit la légende – les jours s’allongent, il n’a jamais fait si chaud, le cities du balcon jaunit – il y a toujours la beauté

hier j’ai manqué la lecture de Jachère à Gütenberg, il pleuvait trop, les dons qu’on voulait faire à Emmaüs sur la place des Fêtes ne se firent pas, chou blanc sous la pluie, on dit – c’est dimanche et alors ? il ne pleut plus – pour un temps – je continue

 

 

au ciné Eureka (Lisandro Alonso, 2023) méditativo-nostalgiko-mélancolik (un peu beaucoup trop) (déjà vu le Jauja (2014) du même complètement aussi indigeste – y’avait déjà Viggo (on l’aime beaucoup) dedans tu me diras… ça ne suffit toujours pas)

 

 

bon dimanche hein – ah attends, les chaussures et le pantalon assorti, tu as déjà vu une telle classe (de l’ordre du smoking, madame Lanvin ou i grec sl hein) avoue…

 

 

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4 Comments

    Les deux dernières photos sont à mettre en parallèle : la fille à Téhéran comme en habits de contestation osée dans la rue parcourue de femmes voilées… et le type dans le métro qui se la joue « Fashion week » (belle prise de vue sur-le-champ !)…

    Marin Karmitz est un milliardaire ? Tant mieux s’il nous permet d’aller au cinéma. Et Marx était un bourgeois : tant mieux s’il nous a permis de prendre conscience de la lutte des classes (déjà des niveaux, comme dirait Madame Belloubet, ex-« socialiste »). /::::::/

  • le dandysme de mes jeunes amis quand y arrivent, à la fin… toujours peur de leur faire honte (mais il est vrai les vois de moins en moins) et le mal faute de l’argent qu’ils se donnent pour ça..

    ici il pleut et on perd d’un coup une foultitude de degrés pour fêter le dépôt chez teinturier vendredi de la parka et de la doudoune… c’est malin (sourire)

    au surplus vous ai lu avec esprit se re-réveillant et délicieusement perplexe par moments (pour Marin Karmitz ne sais s’il l’est mais doit pas en être loin)

  • @Dominique Hasselmann : il nous « permet » oui – c’est le mot juste – et d’absorber ses pourritures de pub (mais grâce lui soit rendue, il a laissé les manettes à sa progéniture). Merci quand même

  • @brigitte celerier : oui j’ai ce sentiment aussi en prenant ce genre d’image – il s’agit aussi d’un hommage – sans trop d’ironie (ou du moins autant que s’il s’agissait d’autres dandys) – pour MK sa fortune est évaluée sur sa propre fiche wiki… Merci de votre indulgence, Brigitte – à vous