Pendant le weekend

2599 Jeudi 8 Février 2024

 

 

 

un peu trop de flotte à mon goût – il fallait patienter (beaubourg ouvre à 11, je n’allais pas y aller) je suis parti – finissant Enfance dans la journée, prenant la bio d’Huguette Bouchardeau déjà lue il y a cinq ans – réalisant que l’écrit  ne veut toujours pas démarrer – lisant les turpitudes (sans le moindre regret ni la moindre excuse) d’un histrion psychanalyste (le monde de la télé : celui qui est aussi montré dans May December où la sexualité est un jeu) : on aurait pu croire à une espèce d’éthique, mais non : nous ne serions que  les jouets de nos temps et de nos mœurs (profitions de notre pouvoir sans nous occuper des blessures et des coups que nous portons – ce cynisme tellement contemporain – vu celui-ci

qui faisait partie de cette vitrine en passage (du Cerf je crois bien)

(en anglais recycler le passé vous a une autre allure : la tête de nègre, derrière le #437, ce « passé qui ne passe pas » comme disait Henri Rousso) – porté à l’invent’hair de la rue Marie Stuart ce salon lui aussi furieusement contemporain (on se demande ce qui ne se revendique pas bio – l’écartement du maire de Pau peut-être, lequel n’a jamais été d’extrême-droite qu’on sache – contrairement à la politique menée par ce gouvernement)

– enfin, ici, la concordance des couleurs, c’est beau (la complétude du dessin a été empêchée, apparemment) (j’aime assez ce monsieur Chat)

 

à l’institut national de l’audiovisuel (7 jours gratuits)  L’attentat (Yves Boisset, 1972) Gian-Maria Volonté en Medhy Ben Barka et Michel Piccoli en Oufkir… (ça reste de Yves Boisset (le sbeul) (che casino si tu préfères) (quel bordel en clair) mais qui s’empare d’une affaire française en partie et lourdement politique, ne datant que de quelques années – il y est prédit l’assassinat d’Oufkir, lequel sera perpétré la même année…)

(manqué et l’anniversaire de Périphérie au musée de l’Immigration, et le lancement de la maison bakél.it dans le 5°, quelle pitié…)

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4 Comments

    admire votre difficulté à écrire (et à lire)
    le vert et le beau associé : retrouve ma lecture baillante chez Kant en début de nuit
    mais ça manquait furieusement de chat
    quelle pitié peut-être mais riche (sourire)

  • Yves Boisset, j’aimais ses films carrés et politiques (rares en France). Un cinéma finalement « à l’américaine » !

    Le chat style Bansky (il y en a toujours un sur le pont tournant près de l’hôtel du Nord)… 🙂

  • @brigitte celerier : je suis un peu embourbé… merci à vous (et content de cette association vert et beau)

  • @Dominique Hasselmann : « à l’américaine » très fantaisiste hein… Merci à toi