2594 Samedi 3 Février 2024
sale temps – deux daurades au marché deux poivrons prépa déjeuner ce midi (à propos de prépa, je ne vois pas trop comment la nouvelle Grenelle va s’en tirer – elle aura toujours la possibilité de toucher ses jetons de présence (paraît que le gouvernement sera optimisé efficace musclé puissant et évidement compétent dès mardi) (le dégoût profond) pas d’écriture (ça attend, ça mijote) (je me souviens de ce laissez infuser
– audience repoussée (on dit renvoyée )au trente-et-un mai) (quel feuilleton de maçon) j’écoute Céleste Albaret, puis je lis le petit opus d’Emma Corde (encore merci), je me disperse dans le recueil L’Italie des années de plomb rien que le titre est un programme (l’avoir choisi pour le raccourci : politique commerciale ou idéologie ?) (je crois que l’un des coordinateurs de l’ouvrage (Marc Lazar) enseigne à Sciences po qui bruisse – l’autre, je ne connais pas encore, Marie-Anne Matard-Bonucci (pas vu sinon avait droit à des abstracts – en fait non) (chez Autrement) – par la poste le Nous ne sommes rien soyons tout ! (Valerio Evangelisti, traduit par Serge Quadruppani, chez Rivages via Recyclivres, six euros et quelques) – des choses à faire et surtout se disperser – prendre son parti
images de bureau
ce que ça fait là, je ne sais pas – il y a deux chevrons inversés, conduite à droite, luxueuse certainement – voiture soleil couchant peut-être – plusloin Popeye son directeur de conscience et un de ses affidés (de gauche à droite, William Friedkin, Gene Hackman et Roy Scheider sur le tournage de French Connection (1971))
c’est égal, les gens nous aiment et puis nous laissent et c’est sans doute mieux – parfois il y a quelque violence et quelque blessure – un peu de temps –
c’est un travail comme un autre – on porte, on marche, comme à Venise ou ailleurs dans les centres ville piétons – on a son téléphone portable qui vous indique le chemin – on doit bien porter une quinzaine de kilos sur le dos – esclavage moderne – heureureuse : ne manque que le match
au ciné La zone d’intérêt (Jonathan Glazer, 2023) (Sandra Hüller exceptionnelle) hors-champ conceptuel et une fin contemporaine (on en sort glacés)
un billet en maison[s]témoin chanson aux paroles hugoliennes (Colette Magny aux Tuileries) mâtinée d’images peuple
et je viens chez vous apprendre tout ce que je manque … beau billet
@brigitte celerier : merci à vous, Brigitte
Belle voiture (mais je vois trois chevrons !), et « French Connection », un film jamais oublié.
Les livreurs à vélo ou à pied : esclavage moderne, Uber alles ! 🙂
@Dominique Hasselmann : le type fait des photos pour gougueule strite viou – le « über alles » de maudite mémoire… Non,en vrai il n’y en a que deux – des chevrons-merci à toi