2501 Jeudi 2 Novembre 2023

une saleté d’anniversaire (à huit ans de l’incendie, je m’en remets – mais à quel dieu ? zéro nouvelle… – ici avant

je ne pose pas après mais si je la retrouve elle sera là) (trouvée)

(des cauchemars ça, oui) des pertes de repère, des oublis (la mémoire instantanée qui défaille – je me soigne j’apprends des listes, je revois des images je reconnais des gens)  faisant du feu je retrouve cette image dans un canard

Paris ? 1989 ? (je me souviens de la 4 chevaux flanquée contre le pont du TGM : j’avais 3 ans et ce Pierrot-là, 26…)
Non, mais décidément les images… mener le travail (une telle fatigue pourtant) – ici de nuit

lectures ménages jardinage (un laurier sauce planté, le boulot bougé, le figuier en forme comme les tilleuls, le buis, les érables les chênes et le reste) la pluie souvent, faire donc du feu cuisiner à peine, des visites – le cerisier en avance

changement d’heure

volonté d’en rire et de vivre

mesurer l’immensité du gouffre qui sépare nos perceptions de celles des autres (plus jeunes certainement) en lisant la chronique d’Éric Pessan – je préfère (et de tellement loin, cette minute de silence-là)

au ciné Second tour  (Albert Dupontel, 2023) désaffecté (vaguement drôle) (on est quand même content qu’il tourne encore, ce Dupontel-là – production Pathé…)
en dvd Les combattants (Thomas Cailley, 2014) (l’armée cette grande muette, mais au fond tellement humaine) (hum) (David le frère à Thomas à l’image)
Un air de famille (Cédric Klapisch, 1996) (Jaoui/Bacri/Frot/Daroussin magiques) (Patti Smith, Caruso, Dalida en bande son – caméo du Klapisch)
L’idéaliste (Francis (Ford) Coppola, 1997) (The Rainmaker –  le faiseur de pluie – titre original nettement meilleur) Mickey Rourke en grande forme (ça a bien changé) Dany DeVito aussi – étazunien (gros lourd et procédurier, certes) mais l’émotion, d’un seul coup qui prend- magnifique