2478 Mardi 10 Octobre 2023

la guerre nous occupe – soyons oublieux de celle des autres, concentrons-nous sur l’actualité – un café peut-être ? avec l’amie bayeuze hier nous nous sommes échangé des fleurs (encore merci pour le doc) ici les siennes – passiflore dit-elle

là les miennes – bazilik aux soucis

un temps de rêve – des bombes et des appels téléphoniques – les imbéciles toujours de sortie : il se peut que je me pointe sur le parvis du Troka vers six afin de soutenir Mimmo Lucano dont les attendus et les délibérations du procès doivent être rendues publiques demain – il se peut – qu’espérer de la justice d’un pays gouverné par les fascistes je ne sais pas trop (est-elle séparée de l’État ? est-il de droit ?) – splendeur des cieux (mais est-ce de la pollution ?)

non rien n’est simple, ami.es… sinon l’amitié elle-même (des nouvelles du front : toux pour B.; retour pour N. et T. laquelle serait au volant; apap va mieux; l’ami aîné travaille sur l’Hollywood de début des années 10 du siècle dernier qui n’est pas encore tout à fait Hollywood (on y tourne l’un des premiers Comte de Monte Cristo en 8); les écoles et l’air à Bagnolet et dans le dix-huit; entretien avec BM (alias TEB); Cédric Kahn qui dédie son film à son père; un épisode difficile de « de ce côté-ci du monde », une 16 sur plaque chauffante – il m’arrive de penser aux Açores – d’ailleurs combien sont-elles ? (9)

très bien) on marche  mais la nuit descend vite (juste sous la tour de fer, les 5 balcons du plus bel immeuble de tout l’univers)

dans la boite Le vent nous emportera (Abbas Kiarostami, 1999) splendeur absolue